Dans ce texte Bergson commence par nous exposer sa thèse : il y a solidarité entre l'âme et le corps, mais il n'y a rien de plus, il réfute l'existence de tout autre lien. Puis Bergson apporte un argument illustré par un exemple, et enfin il expose les conséquences.
On peut se demander si l'expérience permet d'affirmer une relation entre l'âme et le corps, on également s'interroger sur la nature de cette relation (...)
[...] De la ligne 1 à nous découvrons la thèse de l'auteur. L'âme est en relation avec le corps, c'est prouvé par le vécu, l'expérience. L'âme ou la conscience peuvent agir sur le corps et inversement. Un souvenir, une pensée ou un sentiment peut avoir des répercussions sur le corps. Par exemple une maladie liée à un mal être psychologique (comme l'anorexie) a des conséquences sur le corps. C'est d'abord l'âme qui est touchée puis le corps subit. Ceci est une preuve parmi d'autre que l'esprit est lié au corps. [...]
[...] Bergson nous montre dans ce texte que l'âme et le corps doivent être distingués mais avec subtilité. Ils ne sont pas totalement indépendants. Il y a interaction entre la matière et l'esprit, cela est prouvé par l'expérience et le vécu qui sont des preuves certaines et indubitables. Mais il n'existe pas de preuves sur ce que devient l'âme après la mort du corps. Nous savons que le corps est mortel car il est matériel. Il est divisible et corruptible. Il est possible que l'âme, quant à elle, soit indivisible et simple dons immortelle. [...]
[...] Comme la matière, l'esprit existe par lui-même, il n'est pas dépendant de la matière. La matière et l'esprit coexistent. Ce n'est pas le cerveau qui créée l'esprit, il lui permet simplement de s'exprimer. Enfin, quand Bergson dit " Tout ce que . " cela signifie que l'expérience prouve seulement la coexistence de l'âme et du corps. On est sûr que la matière et l'esprit possèdent des liens communs. Mais, il est impossible de dire qu'ils sont totalement dépendants l'un de l'autre. [...]
[...] Bergson utilise une métaphore, il compare l'âme et le corps avec un vêtement et un clou. Le vêtement est l'image de l'âme et le clou celle du corps. L'état du clou influence celui du vêtement, il en est de même pour l'âme et le corps. Un corps malade ou, au contraire, en bonne santé agit sur le mental, sur l'esprit du sujet. A la fin de son exemple, Bergson rappelle cette nuance entre le corps et l'esprit. Il rappelle que le cérébral, le cerveau, c'est-à-dire le corps, est différent du mental. [...]
[...] Ainsi, la conscience est incontestablement accrochée à un cerveau mais il ne résulte nullement de là que le cerveau dessine tout le détail de la conscience, ni que la conscience soit une fonction du cerveau. Tout ce que l'observation, l'expérience, et par conséquent la science nous permettent d'affirmer, c'est l'existence d'une certaine relation entre le cerveau et la conscience. Bergson, L'énergie spirituelle (1919) Bergson a un raisonnement fin et précis, ceci grâce à l'expérience. Dans sa thèse il fait une distinction entre l'âme et le corps. [...]
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