Dissertation complète avec intro, plan, problématiques, thèse antithèse synthèse, exemple et conclusion.
Sujet : En s'éloignant de la nature, l'humanité a-t-elle fait son propre malheur ?
[...] En s'éloignant de la nature, l'humanité a-t-elle fait son propre malheur ? Dans un monde où l'être humain se distingue par sa domestication des autres espèces, sa culture complexe, mais aussi ses nombreuses transformations sur les différents écosystèmes, il est important de se demander quel rapport il entretient avec la nature et si ce dernier le rend extérieur et/ou supérieur à elle. Il faut donc que l'homme arrive à distinguer la frontière entre la nature et ce qui ne l'est pas. [...]
[...] Peut-il échapper au malheur grâce à sa culture, au détriment de la nature ? Doit-il alors résigner ses principes moraux pour son bonheur ? Comme vu précédemment, l'Homme semble toujours vouloir plus. On peut interpréter ce désir par une soif de pouvoir tout comme un désir de combler un vide. Même si l'Homme tente de s'éloigner de la nature, celle-ci reste toujours présente de manière directe ou indirecte. Il se peut ainsi que la chose que l'être humain désir réellement est l'acceptance de soi, c'est-à-dire même de sa part naturelle. [...]
[...] Selon Hegel, le détachement de l'homme par rapport à la nature est important. Il considère l'état de nature comme un état « de rudesse, de violence, et d'injustice » car il n'y a pas de culture évidente pour soumettre l'anarchie. Lorsque la loi du plus fort règne, la violence et l'injustice ne peuvent être qu'omniprésents. Selon lui, pour échapper à son état de prééminence « il est donc indispensable que les hommes échappent à cet état pour accéder à un autre état, où prédomine la volonté raisonnable ». [...]
[...] C'est aussi ce que pense Zhuangzi, penseur chinois du IVème siècle, dans son œuvre complète, « les hommes étaient simples, comme la nature à ses débuts. ». Ici, et dans le texte de Jean Jacque Rousseau, la nature prend une connotation positive : elle est innocente, calme, et simple, tout le contraire de la civilisation qui est présenté comme vile, agitée et stressante, complexe et perverse par ces auteurs. L'Homme aurait dont délaissé les biens qui le mènent à la sérénité contre une vie misérable. [...]
[...] Pour conclure, en s'éloignant de la nature, l'Homme a renié une part de lui-même ce qui l'empêche de trouver son bonheur. Ses nombreuses actions sur la nature le privent d'avoir une conscience saine et libre. La culture, elle, peut contribuer au bonheur mais ne remplace pas la place de la nature. La simplicité de la nature contraste avec l'artificialité de la civilisation, elle permet d'y voir un peu plus clair et de délaisser les choses sans importances. De la même manière, elle nous donne des leçons sur comment organiser notre société : la violence et l'injustice du règne animal agissent comme dissuasion pour les sociétés humaines d'intégrer de tels choses dans leurs modes de vie. [...]
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