D'après cet extrait des Eléments de philosophie, Alain aborde le thème de l'inconscient et se lance dans la critique du Freudisme. Cependant la problématique est plus complexe que cela. A travers ce texte, Alain se demande pourquoi la psychanalyse a voulu introduire cette notion d'inconscient. Même si la grande force est de montrer la nécessité de sa théorie qui donne un sens à l'insensé, Alain se demande aussi comment se passer de la psychanalyse pour expliquer l'inconscient. Pour lui, la thèse de Freud n'est pas indispensable et il démontre que l'on peut tout expliquer sans le Freudisme (...)
[...] Celui-ci avait mis au point une méthode de reconnaissance de l'inconscient. Il trouvait des signes extérieurs de manifestations indirectes de l'inconscient. Il y a en nous des comportements inexplicables par la conscience. Pour lui, ce que notre conscience n'explique pas provient de l'inconscient. Par exemple, les lapsus, les actes manqués, qui sont des comportements non maîtrisés témoins d'angoisses ou de névroses, sont des porteurs significatifs d'inconscient. De plus, les rêves sont la voie royale pour interpréter l'inconscient. Tout ceci est pour Freud l'expression déguisée de nos désirs refoulés. [...]
[...] Cependant il faut souligner qu'il n'est pas le seul à s'opposer à la théorie de Freud. Un autre grand philosophe du XXème siècle fait la critique fonctionnelle du freudisme. Pour ce dernier, l'Homme, pour censurer ce qu'il n'accepte pas, doit bien en avoir conscience. Il souligne ainsi la mauvaise foi du sujet ! [...]
[...] De plus elle achète ce chapeau dans un grand magasin, cela montre un moment de plaisir. Tous les rêves veulent dire quelque chose, ils ont tous une signification. Le rêve n'exprime pas directement un désir car même dans un rêve, il y a la censure du Moi. Chaque rêve a une interprétation personnalisée. Avant d'expliquer la sixième phrase : les choses du sexes il faut préciser que le freudisme fut assez critiqué sur le fait que la sexualité dans la thèse de Freud prenait une place importante. [...]
[...] Cependant nous distinguons l'instinct de l'inconscient, car nous ne nous étonnons jamais de ce que nous dictent nos instincts, alors que sous l'effet des causes inconscientes nous effraient et sont sources de multiples questionnements. Quand nous avons soif, nous n'avons pas peur de notre soif, nous buvons, simplement ! Nous ne nous posons pas de questions sur nos instincts. Ils font tellement partie de nous même que nous ne les remettons pas en cause. Au contraire, les effets de l'inconscient troublent l'Homme, ce sont des effets contrastes dans la conscience. Cette dernière se pose des questions sur ses rêves, ses angoisses Pourquoi ai-je fait tel rêve ? [...]
[...] Donc le sujet, de mauvaise foi, se cache son désir. Mais si l'on fait de l'inconscient une instance psychique en amont de la conscience, choisissant ce que peut y pénétrer et ce qui ne peut pas, cet inconscient à son tour n'est rien d'autre que de la mauvaise fois car il ne veut rien savoir de son travail. Mais aussi Bergson qui considère que l'inconscient oriente l'action sans pour autant la déterminer. Dans la conception traditionnelle du sujet défendu par Alain, le sujet est considéré comme l'auteur de sa pensé et de son action. [...]
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