Le symbolisme de chacun des quatre éléments sera étudié séparément tant il joue un rôle important dans l'art, les religion et la vie quotidienne, mais disons d'emblée (...)
[...] Selon Pierre du Bourguet c'est une sentence symbolique dont l'origine résiderait dans les grosses noix, renfermant de l'eau, du palmier-doum, d'Egypte. Il a été fait allusion plus haut à l'eau originelle. Comme s'ils y croyaient à notre époque, les gens de certaines régions de l'Inde s'abordent en disant : "De quelle eau est-tu?" Le règne végétal dépendant de l'eau, celle-ci est synonyme de fertilité et même de fécondité. C'est pourquoi la dernière des trois fonctions sociales décrites par Dumézil chez tous les peuples d'origine indo-européenne, celle de la production donc de la fécondité, s'exprime par des divinités relatives à l'eau, par exemple Ganga, le Gange, et Yamuna, le Jumma, son plus grand affluent de droite, dont les effigies anthropomorphes féminines sont souvent figurées sur les temples indiens dont elles encadrent volontiers le portail. [...]
[...] Les portes du sanctuaire étaient ouvertes au moment où se levait le soleil ; la statue du dieu était alors déshabillée et lavée avant d'être à nouveau parée et tenue enfermée jusqu'au lendemain matin. Le bain sacré des statues est connu dans le culte de divinités féminines phéniciennes, crétoises et même de déesses grecques : bain d'Aphrodite à Paphos, signalé dans l'Odyssée, bain d'Athéna chanté par Callimaque. Ce rituel se pratiquait surtout pour les grandes déesses, Cybèle notamment, avec en outre l'espoir d'obtenir la pluie et une heureuse décondité. [...]
[...] Parfois, les peuples qui pratiquent l'incinération, après leur mort, dan sle cosmos ou plutôt dans l'anthropocosmos, suivant l'expression de M. Eliade. Enfin, les Perses exposent les morts aux oiseaux de proie et aux bêtes sauvages pour ne pas souiller la terre sacrée. Dans le même but, ils enduisent de cire la dépouille mortelle pour l'enfouir en terre, selon Hérodote. LA TERRE EN TAROLOGIE (Tarot d'Oswald Wirth) Elément TERRE symbolisé par le denier (l'écu en or) Mot clef : SE TAIRE Caractéristiques : la matière. [...]
[...] Le ciel, ajoute cet auteur, symbolise la transcendance, la force, l'immutabilité. La langue indo-européenne primitive désigne le dieu du ciel par le mot Dyaux, brillant, ciel, jour lumineux, d'où dérivent en grec Zeus, en latin Jupiter (Daus pater). Chez les sumériens le mot Anu désigne à la fois le ciel et le premier des grands dieux mésopotamiens, qui a son temple à Uruk (ou Warka). Dans l'art chrétien, le ciel est symbolisé soit par le buste d'Ouranos dieu du ciel, chez les Méditerranéens), sous les pieds du Christ, comme sur un sarcophage paléochrétien du Vatican, soit par l'arc-en-ciel si fréquent dans les peintures et les mosaïques byzantines, et sur lequel le Christ est volontiers assis. [...]
[...] La flamme sacrée sur l'autel de la maison est l'objet de la contemplation du fidèle. Une partie de la méditation du Zen se fait en observant cette flamme sacrée. Dans le Sud-Est asiatique, les offrandes au feu et même les suicides par le feu no sont pas rares. Ils s'expliquent en partie par un texte ancien affirmant : "Ceux qui ont la connaissance du feu renaîtront pour ne plus mourir". La réi,ncarnation, qui n'existait pas dans le Védisme ancien, est une croyance à la fois pour le bouddhiste et pour l'indouiste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture