Éducation, contrainte, individu, vie personnelle, vie sociale, recherche, découverte, opinion, personnalité, parent, sanction, liberté d'actions, loi Jules Ferry de 1882, Charlemagne, école Montessori, liberté des enfants, écoles conventionnelles, influence, Jacques Vingtras, L'enfant, Jules Valles, cadres scolaires, obéir, autorité, défauts de l'homme, égoïsme
La recherche et la découverte de soi font partie intégrante de la vie de chaque individu. Nous apprenons à nous connaître de différentes manières : à travers les autres, en qui nous voyons qui nous sommes, où nous ne sommes pas ; avec les figures paternelles ou familiales, que nous cherchons à copier dès notre plus jeune âge ; également avec l'éducation qui, au-delà de nous poser des limites, nous apprend à penser par nous-mêmes, à nous forger notre opinion, notre personnalité. L'art de former une personne en développant ses qualités et de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sa vie sociale avec une personnalité plus épanouie, voici ce qui explique ce qu'éduquer signifie.
[...] Il est vrai qu'il est préférable d'influencer plutôt que de dominer, mais il n'est pour l'instant pas envisageable d'éduquer sans contrainte, car les enfants dépassent souvent les limites et de ce fait, il est important de leur apprendre à les respecter, parfois à l'aide de punition. C'est donc essentiellement dû aux limites qu'une éducation sans contrainte est impossible. Nous pouvons nous demander si la nécessité de poser des barrières fait partie de l'homme ou bien si nous y sommes tant habitués que c'est ancré en nous. [...]
[...] L'éducation, plutôt que de se faire sous la contrainte, doit se faire par l'influence. Les parents doivent influencer leur enfant et non les dominer. La carotte ou le bâton sont présents dans l'éducation car c'est ce que les éducateurs ont connu. Un enfant ne doit pas obéir par peur d'être sanctionné, mais parce qu'il comprend la requête de ses parents et qu'il sait que l'accomplir est la chose à faire, soit parce que c'est le mieux pour lui, soit pour aider. [...]
[...] L'éducation que nous recevons vient fixer ces limites, qui sont des barrières entre ce qui est faisable et ce qui ne l'est pas, entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, entre ce qui est bien et ce qui est mal. La notion de bien et de mal est une notion que nous apprenons majoritairement à travers les expériences. Un enfant agressif avec ses camarades comprendra que ce qu'il fait est mal, pas seulement s'il est réprimandé, mais s'il est sanctionné. Éduquer avec des contraintes, corriger les défauts de l'homme, tels que l'égoïsme, en apprenant, et parfois en imposant, aux enfants à partager, à aider les autres. [...]
[...] Une éducation sans contrainte L'éducation n'est pas faite uniquement par nos parents. Une large partie se fait à l'école, où nous développons nos qualités sociales comme intellectuelles, ainsi que le savoir, nous permettant d'apprendre, de forger notre esprit critique. Tout ce savoir mis à notre disposition voit le jour grâce à la loi Jules Ferry de 1882 stipulant que l'instruction est obligatoire de 3 à 14 ans, puis à 16 et finalement à 18 ans en 2020. Et si l'école, naît en 800 avec Charlemagne, des écoles alternatives sont également créées, comme l'école Montessori créée en 1907, qui consiste en un apprentissage libre qui prône la liberté des enfants. [...]
[...] D'un côté, s'il n'y a pas de contrainte, il n'y a pas de règles et donc pas de limites, pas de barrières. C'est pourquoi une éducation avec des contraintes est préférable. L'éducation aide à la découverte de soi et permet de se développer intellectuellement comme socialement. Ce n'est pas que dans un cadre scolaire que nous sommes éduqués, il y a aussi le cadre familial. Les parents se voient obligés de nous poser des limites et de nous sanctionner lorsque ces limites sont dépassées. [...]
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