Afin de réaliser ce dossier sur la crise de l'éducation, je vais essentiellement m'appuyer sur l'ouvrage La crise de la culture de Hannah Arendt. Ayant pour titre original Between Past and Future, elle y analyse la crise de l'éducation aux États-Unis comme un élément particulièrement représentatif de la crise de la société actuelle. Hannah Arendt permet de poser le diagnostic de crise de l'éducation (...)
[...] Elle va critiquer la façon de penser de Platon et de Jean- Jacques Rousseau. Platon est un philosophe grec à l'origine de la pensée philosophique occidentale. Il consacre les dernières années de sa vie à enseigner et à écrire. La quasi-totalité de ses oeuvres sont écrites sous forme de dialogue, qui aurait été destinés à l'éducation du grand public. Selon lui, le but de l'éducation par les philosophes est de faire régner la justice. Quand à J.J Rousseau, écrivain et philosophe genevois qui fut l'une des principales figures du siècle des Lumières, lui, est partisan d'une instruction publique où les enfants sont séparés des parents, ce qui nous amène à l'enseignement total. [...]
[...] J.J Rousseau a bien vu que le problème de l'éducation exige avant tout, une réponse philosophique à la question Qu'est-ce que l'Homme? IV - CONCLUSION En résumé, l'action de l'éducateur s'articule en trois pôles majeurs, la loi fondatrice, la lorale sociale et la morale personnelle. Il y a aussi la déontologie qui protège, autorise, légitime l'opposition à des pratiques mauvaises ou injustes et permet de dénoncer celui qui se livre à toutes ces pratiques. Ceux sont les éléments importants qui ressortent de cette analyse. [...]
[...] Récurrence de la crise de l'éducation serait non résolue à ce jour. La transmission chez l'être humain a un statut particulier qui l'oppose aux autres espèces. La culture fait aussi partie de cette transmission. Il y a des êtres qui naissent et qui ignorent tout de ce patrimoine, et pourraient rester ignorants s'il n'y avait pas de transmission. La transmission culturelle ne se fait pas toute seule. La culture est fragile, elle peut ne pas passer d'une génération à une autre. [...]
[...] Le mot éduquer se met en parallèle avec sa vision du totalitarisme. La contradiction que soulève Hannah Arendt est celle d'une éducation conçue comme reconnaissance du sujet et, à l'opposé, d'une éducation comme formation du sujet. Dans le texte de Philippe Meirieu, c'est cette éducation comme formation du sujet qu'il essaye de discuter. On rencontre une opposition d'ordre psychologique entre Meirieu et Arendt. D'après Meirieu, le concept Arendtien de l'éducation présuppose qu'on peut achever l'éducation. Voici une des discussions de Philippe Meirieu: psychologiquement, l'état adulte est difficilement identifiable. [...]
[...] Dans un premier temps, nous allons parler du débat entre Hannah Arendt et Philippe Meirieu au sujet de l'ouverture de l'école sur le monde car selon Hannah Arendt, cette ouverture est dangereuse. Ensuite nous essayerons de répondre à la question: Que doit-être l'éducation? Afin de voir les oppositions et les accords entre différents auteurs et philosophes tel que Jean-Jacques Rousseau, Platon, Philippe Meirieu et Hannah Arendt, pour en faire ressortir les idées essentielles. Puis nous finirons sur une conclusion pour faire émerger tout les éléments important ayant été utilisé tout au long de cette analyse. [...]
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