L'écriture est née pour garder des comptes, qu'on ne peut pas transmettre oralement sans risque d'oubli. Par la suite des textes sacrés, juridiques, scientifiques et littéraires ont pu être écrits sur un support.
Selon le temps les supports ont évolués, nous avons commencé par la tablette d'argile il y a 3300 ans avant Jésus-Christ, en Mésopotamie.
La Mésopotamie était pauvre alors ses habitants n'avaient pas beaucoup de choix comme support. Alors c'est le roseau et l'argile, abondants dans le Sud, qui deviennent alors le support privilégié de l'écriture (...)
[...] Invention de l'alphabet L'écriture cunéiforme, les hiéroglyphes ou les caractères chinois ont en commun de transcrire des mots ou des syllabes, ce qui nécessite un grand nombre de signes ou de caractères (1000 caractères chinois, quelques centaines d'hiéroglyphes, six cents signes cunéiformes). L'invention de l'alphabet, mille ans av. J.-C., par les Phéniciens, marins et marchands qui courent les mers, fut décisive : il leur suffit, pour tout écrire, de 22 lettres, signes retrouvés sur des fragments d'argile et probablement tirés de transformations successives de l'écriture démotique de l'ancienne Egypte. [...]
[...] Le papyrus laisse donc place à un matériau issu d'un animal. Anciennement, le terme parchemin s'employait également comme synonyme de diplôme. Le volumen est une bande de matière support d'une écriture, souvent à base de papyrus qui s'enroule naturellement. La longueur d'un rouleau peut être de quelques mètres alors que sa largeur est d'environ 35 centimètres. Il a d'abord été vertical, le début est dans le rouleau supérieur, la fin dans le rouleau inférieur, le texte étant écrit et se déroulant en une suite continue. [...]
[...] Il se révéla bientôt qu'il s'agissait de trois écritures différentes. Or sur les trois aucune n'était connue et de plus on n'avait aucune certitude concernant la ou les langues qu'elles transcrivaient. Cependant très tôt la conviction qu'il s'agissait d'un texte reproduit en 3 langues et écritures différentes fut acquise. Ainsi, le déchiffrement de l'une permettrait de déchiffrer les deux autres. Le premier travail fut de répertorier précisément les signes. Ce qui ne pouvait être fait que par un patient travail de comparaison à travers un grand nombre de textes. [...]
[...] Déchiffrement du cunéiforme et des hiéroglyphes Hiéroglyphes : Pendants plusieurs siècles, de nombreux chercheurs ont essayé de déchiffrer les hiéroglyphes par des milliers d'échecs. Mais en 1810, un chercheur nommé Champollion parvient à déchiffrer l'écriture si ancienne. Il a compris ce que représentaient les symboles : des mots, des idées mais aussi des sons ! Jean-François Champollion Cunéiforme : Après la disparition de ce système d'écriture, il fut oublié. Seules quelques personnes possédaient des pierres inscrites alors pour déchiffrer le cunéiforme, les chercheurs s'appuyèrent sur des inscriptions sur pierre découvertes à Persépolis. Ces inscriptions de Persépolis contenaient des caractères rangés sur trois colonnes. [...]
[...] Seulement 1 à de la population Egyptienne savait lire. Les scribes partageaient leurs talents, vus comme un privilège et même un mystère, avec les souverains et les dieux. Avec le démotique, les scribes avaient l'habitude d'écrire de droite à gauche et puis sous l'influance grecque, avec pour écriture le copte, ils écrivaient de gauche à droite. En Mésopotamie : L'école sumérienne voulait former des scribes dont avaient besoin l'administration et les bureaux d'affaires. Ils jouaient un rôle –clé dans la société. [...]
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