L'écologie est une partie de la biologie, discipline scientifique. De nombreux ouvrages rappellent l'origine du mot écologie qui a été créé par Ernst Haeckel en 1866 pour définir "la science des rapports des organismes avec le monde extérieur". Le but scientifique est de comprendre comment fonctionnent les écosystèmes, de découvrir et de démontrer les lois qui gouvernent leur fonctionnement.
[...] De Malthus (1798) à Ricardo (1817), les exemples ne manquent pas d'avertissements solennels annonçant la fin de la croissance pour cause de rareté grandissante d'un facteur de production essentiel : la terre pour Malthus et Ricardo ; le charbon pour Jevons (1865) ; les ressources naturelles épuisables pour Meadows. Le diagnostic s'appuie toujours sur une projection des évolutions passées dans le futur qui conduit à pronostiquer la rupture. Or, le changement de perspective amorcé à la fin des années quatre-vingt, à partir de l'émergence des problèmes environnementaux globaux et d'une prise de conscience plus générale de l'influence des modes de production sur les conditions de vie, s'est traduit par une orientation en opposition avec la 3 croissance zéro consistant au contraire à chercher sous quelles conditions environnement et croissance pouvaient aller de pair. [...]
[...] Impulsée à l'origine par une fraction moderniste mais restreinte de l'appareil d'État, et non par les partis politiques ou par l'ensemble de la société civile, elle a souffert durant toute la période 70-90 d'un déficit chronique de légitimité, ce qui explique qu'elle a été en conséquence fortement surdéterminée à la fois par la conjoncture économique et par les données structurelles propres à la société française. Ce n'est qu'en 1974 qu'est créée la première organisation nationale écologique, le mouvement écologique peu après la candidature de René Dumont aux élections présidentielles. La Datar avait, bien auparavant, joué un rôle majeur dans la création du ministère. La France, en effet, est un pays de basse pression écologique notamment en raison de sa faible densité démographique au regard de ses voisins. [...]
[...] Ainsi, seule la science et les techniques peuvent résoudre les problèmes créés par la techno-science. Le débat en vue de savoir si la logique de la société marchande est en mesure d'ouvrir les possibilités d'une gestion durable et équitable des ressources de la planète est l'objet d'une controverse centrale avec les mouvements écologiques ; d'autre part, l'argumentation de ces mouvements repose sur un double constat : plus des trois quarts de l'humanité vivent dans des conditions matérielles difficilement tolérables ; ces conditions ne peuvent être changées en généralisant à la planète la civilisation de gaspillage des pays développés. [...]
[...] Dès lors, les dépenses publiques ou privées consacrées à la lutte contre les pollutions en France sont restées, pendant toute la période 70-90, parmi les plus basses des pays de l'OCDE en pourcentage du PIB (moins de 1 avec en outre un très net déséquilibre en faveur des politiques de l'eau (près de la moitié des dépenses). Décrites comme un droit d'ingénieurs les normes juridiques développées durant les années 60-70 recouvrent presque tous les domaines de l'environnement, sauf le bruit. [...]
[...] Ainsi, l'émission de gaz à effet de serre (GES) conduit à son accumulation progressive et peut avoir des conséquences sur plusieurs siècles Le risque d'irréversibilité potentielle. Le CO2 émis dans l'atmosphère ne peut plus être retransformé en hydrogène et/ou carbone Le manque de certitudes scientifiques sur les conséquences possibles des décisions présentes. Ainsi, s'il n'y a plus de doute sur l'augmentation de la concentration de GES dans l'atmosphère, les avis des experts divergent quant à l'ampleur du réchauffement qui en résulte. [...]
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