Sans échange il n'y aurait pas de communauté humaine. Pour échanger, il faut d'abord se mettre d'accord sur la valeur de ce qui est échangé et sur les modalités de l'échange : la paix semble nécessaire et antérieure à tout échange (...)
[...] La théorie de la connaissance, empirique dans sa genèse, rationnelle dans son fondement, caractérise ce que l'on nomme, depuis, conceptualisme. Les ouvrages de philosophie naturelle allient, comme tout le système d'Aristote, un mélange d'observations empiriques et d'exigences rationalistes. L'ouvrage Des parties des animaux peut être considéré comme le premier traité d'anatomie et de physiologie comparées ; en géologie, Aristote est le premier à avoir signalé l'accroissement du delta du Nil depuis l'époque d'Homère, et l'envasement du marais Méotide. Le traité Du ciel inaugure la cosmophobie. [...]
[...] La lutte des classes caractérise les sociétés marchandes, quelle que soit leur époque, et il serait difficile, ou d'un humour particulièrement sombre, de la présenter comme un modèle de paix entre les hommes. B. Le dialogue Il est évidemment tentant d'opposer à cette version des choses à la possibilité d'échanges bénéfiques : ceux que peut assurer le dialogue entre individus. Puisque tout recours au langage implique une suspension de al violence possible, dialoguer instaure en effet la paix, ou du moins des relations potentiellement pacifiques, entre des sujets humains. [...]
[...] A la mort de son maître il se rend à Atarnée, en Mysie, où il épouse la sœur (ou la nièce) d'Hermias. En 343, il est précepteur d'Alexandre le Grand ; il revient à Athènes en 335, où il fonde l'école du Lycée, nommée aussi péripatéticienne, parce que le maître donnait ses leçons en se promenant avec ses élèves. A la mort d'Alexandre Aristote se réfugie dans l'île d'Eubée. L'aréopage le condamne à mort. Il meurt au mois d'août 322. [...]
[...] Si l'on en croit Rousseau, elle est dès le départ viciée : sans doute fondée sur la circulation des marchandises paraît-elle plus facile et plus sûre, mais elle marque aussi, selon le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, la fin du bonheur. Celui qui peut produire davantage que l'autre, parce qu'il est simplement plus fort physiquement, aura davantage à échanger, il deviendra plus riche, plus puissant, et l'inégalité devient incontrôlable. III. De l'échange entre individus aux échanges entre Etats A. Le travail comme marchandise Dans la société industrielle ou marchande, le travail devient lui-même une marchandise, et Marx montre que son échange n'est guère favorable au travailleur. [...]
[...] Conclusion : Peut-on modifier les conditions des échanges pour qu'ils soient facteurs de paix ? La réponse semble finalement dépendre de postulats philosophiques : si l'on pense que les discussions politiques sont capables de déterminer autrement les échanges, on peut recommencer à rêver de paix ; mais si l'on admet que c'est l'économie qui l'emporte sur la bonne volonté politique, on devine qu'une paix ne sera concevable qu'après un bouleversement de l'économie, qui pourrait ne pas être en lui-même très pacifique. [...]
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