Au départ dans l'échange un individu cède à un autre, une partie de ses propriétés contre une partie de celle de l'autre pour subvenir à ses besoins vitaux. A l'état de nature avant toute institution la Terre appartient à tous les hommes, mais comme ils doivent vivres, il faut qu'ils puissent s'approprier personnellement les fruits de la Terre. Ce qu'un individu transforme par son travail est sa propriété et toute propriété se fonde sur la propriété de sa propre personne (...)
[...] La vie d'une personne n'a pas de prix. Cela exige de sortir de la logique de l'échange, qui ne dépense que dans la certitude d'obtenir une compensation. Le don ne court-circuite-t-il pas une telle logique ? N'instaure-t-il pas une relation dans laquelle autrui serait véritablement respecté comme personne ? Le don est gratuit, il n'exige rien en retour à titre de compensation. Il fait ainsi passer autrui avant mon intérêt égoïste. Cependant, un don qui ne pourrait se réaliser que s'il ne recevait rien en retour ne creuse-t-il pas l'inégalité entre donateur et donataire ? [...]
[...] Une œuvre qui ne correspond pas aux critères de ce qui plaît immédiatement au grand public ne sera pas commercialisée, ou bien en peu d'exemplaires et donc à un prix prohibitif. Dans ces conditions, le sens de l'échange se trouve transformé. Il ne vient plus seulement répondre à un besoin, une autre finalité lui est offerte : il permet d'accroître la quantité d'argent. Telle est la logique du capitalisme. Mais la culture, qui n'est pas une simple somme d'informations impersonnelles, mais bien une formation de soi, ne peut pas s'acheter. [...]
[...] Les échanges Sommaire: Introduction Qu'échange-t-on et comment ? A. Économie et justice: L'échange répond à un besoin. La monnaie, moyen de l'échange. L'échange et les inégalités économiques. B. Des limites objectives à l'échange: La liberté. La personne. L'œuvre d'art. II) Les relations avec autrui. A. Les relations d'individu à individu: L'échange n'est pas une relation avec autrui. Le don, un remède à l'échange ? [...]
[...] La monnaie change la valeur de ce qui est échangé. On attribue à la monnaie qui est sans utilité directe, plus de valeur qu'à ce qui a une utilité directe (la nourriture). Les inégalités de possession peuvent être à l'origine d'un échange inéquitable dans une situation de monopole par exemple, le négocient peut imposer le prix fort, le monopole créé une inégalité de besoin entre le vendeur et l'acheteur de la sorte il brise la réciprocité essentielle à la justice de l'échange. [...]
[...] Il y a 5 conditions de l'échange: L'extériorité de l'objet échangé. On échange une réalité séparée de soi. Dissymétrie: nous échangeons ce que nous avons et que l'autre n'a pas contre ce que l'autre à et que nous n'avons pas. Besoin: deux individus échangent quand ils ont besoin de ce que l'autre possède. Les individus sont égaux car ils ont tout deux besoin de quelque chose, mais ils sont inégaux car ils ne manquent pas de la même chose. Équivalence: pour que l'échange soit juste, il faut échanger des choses de même valeur. [...]
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