Dissertation de Philosophie de niveau Lycée répondant à la question suivante : Le vivant a-t-il des droits ?
[...] Le droit n'est donc que des conventions établis par les hommes lors du contrat social mettant fin à la guerre contre tous qui se déroule dans la société. Ces conventions ne concernent par conséquent pas les éléments n'appartenant pas à cette société. Ainsi, l'homme a pu peu à peu établir un code de droits dans sa propre espèce mais en regard de l'univers, il ne dispose d'aucun droit particulier. De plus, la conception du vivant lui-même évolue, notre rapport à lui se modifie : le vivant se transforme, se différencie, se complexifie. [...]
[...] En effet, ceux-ci sont biologiquement considérés comme égaux aux hommes : les espèces animales et humaine ont une origine commune et sont toutes parentes entre elles ; il existe une extrême interdépendance des espèces et des individus au sein de la communauté biologique planétaire qui repose d'ailleurs sur la diversité de ses constituants. ; et il existe une base commune de comportement. Ainsi, au nom de cette égalité, il convient de faire appliquer les mêmes droits fondamentaux aux animaux. En fait, l'homme applique le spécisme, c'est-à- dire qu'il adopte une attitude différente suivant les vivants et ne tient volontairement pas compte des intérêts de certains aux bénéfices d'autres. [...]
[...] Nous avons donc cherché à savoir si le vivant a des droits, et si la raison est la seule condition pour réclamer justice. Nous avons tout d'abord soutenu la théorie que le vivant n'a pas de droit car c'est un concept à la fois totalement humain et particulier, spécifique. Puis, nous avons réfuté cette théorie en affirmant que le vivant a des droits car il est reconnu par la loi humaine, mais aussi parce qu'il existe un droit naturel. Enfin, nous nous sommes interrogés sur nos devoirs envers le vivant. [...]
[...] La nature peut alors bel et bien revendiquer des droits. Qui plus est, il existe aussi une notion de droit à la vie en elle-même En fait, la vie possède légalement, moralement, religieusement un droit à son existence. Le sixième commandement de Dieu est en effet tu ne tueras point et juridiquement, la vie est la mesure de toute condamnation pour préjudice physique. Ainsi, il nous est formellement interdit d'ôter la vie, et c'est notre devoir de la préserver. On peut même affirmer que le corps a des droits car on ne peut exploiter celui d'autrui. [...]
[...] Cicéron a donc une conception du droit qui s'oppose à l'anthropocentrisme et à l'ethnocentrisme et croit en un droit autre que juridique. Ainsi, l'homme, son corps, la vie, la nature et les animaux possède des droits au nom de leur appartenance à ensemble donnée : le vivant. Car celui- ci est de nos jours un sujet juridique mais surtout car il y a existence d'un droit intangible, qui dépasse les pouvoirs humains. Cependant, on peut se demander quelles sont les limites d'un tel droit car finalement toute activité humaine quelque quelle soit, porte atteinte à la nature. [...]
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