Pour penser les Droits de l'Homme, il faut passer non pas par le droit positif (juridique) mais par le Droit naturel. Il nous faut poser des normes minimales sous lesquelles la vie humaine est intolérable.
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen le 26 Août 1789 en France et la Déclaration Universelle des droits de l'Homme de l'ONU en 1948 ne doivent pas être confondues ! De plus, de nombreuses petites déclarations, suivant celle de 1948, ont vu le jour (droits de la femme, de l'enfant) (...)
[...] Seule l'insertion des citoyens dans une communauté historique et politique peut les protéger. Parler de l'homme revient à continuer de parler d'Etat de Nature. Il n'existe donc que des Droits des citoyens. Pas de Droits de l'Homme sans Etat de Droit. - Déclaration des Droits du bourgeois sur le reste de la population. Marx rejoint ici des propos réactionnaires. L'Homme simple et nu n'existe pas. Les hommes sont déterminés par leurs origines socio-économiques (À propos de la question juive 1844). [...]
[...] Ce qui vaut en occident peut-il est appliqué universellement ? - Critique de l'ethnocentrisme : portée par Levi Strauss dans : Races et Histoire, les valeurs culturelles forment un absolu, un système clos sur lui-même et prétendent imposer des valeurs universelle est simplement imposer une culture à une autre - Critique de l'abstraction : Il faudrait penser le droit des peuples selon leur caractéristiques propres. Risques de ces critiques : - Nihilisme : apparaît à un moment de crise des valeurs, doutes sur le caractère absolu de nos valeurs qui sont relativisées. [...]
[...] Alors que dans certains cas le droit est dépassé par le devoir, l'impuissance des Nations à agir laisse planer le doute sur la nécessite de ce devoir d'ingérence. La série de 3 droits crées suite à ces conflits (droit d'urgence, droit d'aide médicale) résultent de la question morale soulevée par cette opposition entre devoir d'agir et souveraineté de l'Etat. Pour Levi Strauss, Le barbare est d'abord celui qui croit à la barbarie nous pouvons cependant supposer que le barbare serait celui qui n'y croit pas. En effet, croire un peuple barbare pousse à imposer ses valeur et à la colonisation, d'où barbarie. [...]
[...] Membre du parti conservateur anglais (Whig), il parle des Droits français comme métaphysiques 1 (creux) et ne sont pas enracinés dans des réalités tangibles, l'homme est toujours pris dans des traditions, assigné à une place précise dans le système social. Ainsi, faire table rase de toutes ces traditions c'est s'acheminer vers l'anarchie. Il n'existe pour lui pas de Droits de l'Homme mais un Droit des Anglais. - Hannah Arendt reprend cette critique dans Essai sur la Révolution en 1963. Elle ajoute qu'il existe une confusion entre l'Homme et le Citoyen dans la déclaration Française. [...]
[...] Cependant, seules des amendes pécuniaires peuvent être infligées. L'existence de cette cour permet néanmoins de faire évoluer le droit positif national tout en outrepassant la souveraineté des Etats. Peut-on se réclamer de principes qui semblent légitimes en allant contre le droit positif de telle ou telle Nation ? (Cas de la résistance 2. Droit d'ingérence La souveraineté des Etats est au niveau légal l'équivalent que ce que l'égale dignité peuples est au niveau culturel. Quand on parle de souveraineté des États, on touche à la garantie du libre gouvernement de ces mêmes Etats, cela correspond donc bien à la liberté des cultures. [...]
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