C'est une dissertation sur la question de savoir si on à le droit ou non de se révolter. Cette dissertation comporte une introduction avec un développement structuré correctement en diverses parties. Elle est suivie d'une conclusion. Note : 19/20
[...] Néanmoins, il y aurait des limites à la promesse implicite que fait chaque citoyen de respecter les lois de son pays. Nous sommes tenus de respecter des lois qui restent justes, identiques pour tous et garantissant le respect de nos libertés. Si nous voulons comprendre et définir le contexte et l'éventualité d'une telle action, nous devons nous interroger sur diverses questions qui peuvent être : À partir de quand la révolte est-elle légitime ? Peut-on considérer la désobéissance comme un droit ou comme un devoir ? [...]
[...] Il a d'ailleurs payé de sa vie pour sauver son pays et retrouver la légitimité. Dans ce cas-là, nous voyons qu'il n'avait aucun droit de se révolter face aux règles mises en place durant la seconde guerre mondiale dans l'État français, mais c'était de son devoir, en tant que citoyen français, de le faire. L'exemple de Jean Moulin met donc en avant le fait que le droit à la révolte peut parfois devenir un devoir et être donc entièrement justifié. [...]
[...] Pourtant celles-ci ne sont pas toujours justes. Ainsi des hommes et des femmes ont décidé d'aller contre certaines lois tels que par exemple Rosa Parks ou même Martin Luther King. Effectivement, ils se sont tous les deux révoltés contre la Ségrégation raciale aux États-Unis. En 1955, Rosa Parks à montrer sa révolte en s'asseyant à l'avant d'un bus, partie réservée aux personnes de peau blanche, et en refusant de changer de place. Quant à Martin Luther King, il a lutté contre la Ségrégation et s'est donc révolté de manière non violente pour faire entendre ses droits. [...]
[...] Les individus ont le choix de se révolter ou de s'adapter si une situation s'avère illégitime, cependant nous avons vu que ceux qui faisaient le choix de la révolte avaient deux manières de le faire. Maintenant, il faut savoir tempérer et atténuer ce désir de vouloir se revolter. S'il semble normal qu'un être humain souhaite montrer son désaccord à l'égard d'une personne ou même d'une loi, il est libre de le faire mais à ses risques et périls. Les lois sont logiquement mises en place pour notre sécurité. [...]
[...] Lorsqu'il s'agit de révolte, l'idée nous paraît le plus souvent toujours hors la loi. Effectivement, se révolter pourrait signifier désobéir à la justice et aux lois. Celles-ci sont mises en place afin de garantir notre sécurité et notre liberté tout en restant encadrés. Nous sommes ici face à un contraste opposant les termes de « droit » et « révolte ». Effectivement le droit est synonyme de permission, de légalité, il a un lien avec la justice et autorise ou interdit aux citoyens de faire certaines choses. [...]
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