droit positif, norme juridique, Conflictualité sociale, contrainte juridique, Platon
La science du droit porte sur les normes juridiques et définit le droit comme un ordre ou un règlement normatif de l'action humaine, c'est-à-dire un système de normes qui règlent la conduite d'êtres humains. Le droit désigne donc une connaissance des normes et les normes se définissent par deux éléments : par leur place dans un système donné et par leur objet. La norme énonce ce qui doit être. Le devoir être se distingue de l'être. La norme juridique oppose également le fait au droit ou l'être au devoir.
[...] Quand la cité est accomplie, elle préexiste à l'individu, la famille n'existe comme telle que si elle est inscrite dans une cité, que si la sociabilité qu'elle contient aboutit à une vie politique; la cité c'est le fondement des autres formes de la vie sociale. La philia (l'amitié) pour les grecs, c'est la forme même du lien social. Aristote dit que l'Homme qui vit de manière isolée est soit une bête, soit un Dieu: une bête car si il vit de manière isolée, il ne va pas s'accomplir, un Dieu si il est autarcique. [...]
[...] Le droit du plus fort est une imposture. Le droit du plus fort est impossible à mettre en pratique : Quand bien même on admettrait le droit du plus fort, Rousseau dit que ça ne marcherait pas non plus. Si un tyran tient sans aucune autre existence légale que la force alors doit commander celui qui est le plus fort ; nécessairement, ce tyran sera renversé. Le droit du plus fort est le coup d'état permanent : il légitime n'importe quelle prise de pouvoir, il n'y a aucune stabilité politique ou juridique qui puisse reposer sur ce droit. [...]
[...] Le droit a une finalité interne à la société : il a une certaine autonomie. Il vise une fin qui est proprement humaine, il ne vise rien au delà du politique ; cette idée est moderne. On s'aperçoit chez Rousseau que le Droit organise la société politique comme étant une sphère autonome, indépendante de la religion. Pour dire que l'Etat est la source du droit il fallait écarter d'autres sources possibles, à savoir Dieu. Ce que décrit Rousseau est un pouvoir laïcisé : il se fonde sur des principes de liberté et d'égalité et pas sur du Droit canonique. [...]
[...] La contestation ne peut avoir de sens politique. Si l'individu rompt le pacte, il sort de la communauté politique, la met en danger et il devient un ennemi public, on a donc le droit d'utiliser tous les moyens pour le détruire. Hobbes est le premier penseur du droit à affirmer la liberté naturelle de l'individu et l'égalité de l'individu, il est le défendeur absolu des libertés individuelles. L'individu ne peut être obligé que s'il y consent, à travers le pacte. [...]
[...] Ce droit est toujours subordonné à la loi naturelle. La loi naturelle ne peut pas nous autoriser à désobéir à l'ordre institué: lorsque nous avons des biens en surabondance, en réalité ces choses ne nous appartiennent pas, nous avons le devoir de les donner à ceux qui en ont besoin. Saint Paul dit que lorsqu'on est dans une situation de danger, qu'un de nos besoins vitaux ne peut être satisfait, on a le droit de prendre le bien d'autrui et ça ne sera pas du vol (pouvoir légitime de violer la loi). [...]
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