Le droit et la justice en Philosophie

Résumé du document

Qu'est-ce que le droit ? C'est l'ensemble des lois et des règles qui organisent la vie sociale. Le droit c'est en quelque sorte une morale politique qui ne porte que sur ce qui est extérieur chez l'homme. C'est une réalité intermédiaire entre politique et morale. Par exemple, le mariage homosexuel est un droit accordé par la politique mais guidé par les moeurs.
La nécessité du droit : elle ne peut pas ne pas être car il permet de vivre en communauté. Par exemple même la mafia a un droit (la loi du silence, ou un parrain à respecter...).
Le problème qui se pose aux philosophes est de savoir quel est le système de droit le plus juste et sur quoi l'appuyer (...)

Extraits

[...] Mais, est-ce juste de les lire ainsi ? Non, car au fond les circonstances réelles de l'embauche et actuelles faussent le contrat (de travail par exemple : chômage . Les conditions réelles faussent la théorie juridique. Pourtant, il ne faut pas trop aller dans cette logique et penser que le droit tend à pacifier les rapports de force. Le premier à l'admettre est J. J. Rousseau. Il dit que l'expression droit du plus fort est une aberration car là où il y à force, il ne peut y avoir de juridique et inversement. [...]

[...] et permet le progrès (tolérance par exemple . Les inconvénients : la loi perd une partie de son prestige. Cette idée de justice est crée selon deux normes : la liberté et la sécurité qui sont deux notions antagonistes. [...]

[...] Un problème persiste, comment définir le contenu du droit et son devoir- être, puisque il est différent selon les cultures ? Montaigne : vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au-delà . N'y aurait-il pas dans la nature humaine des droits qu'il faut défendre et respecter ? Antigone : tragédie. Antigone est une citoyenne de Thèbes qui est en guerre. Le frère d'Antigone qui a était tué à la guerre est considéré comme un traître et n'a pas le droit à une sépulture (exclu de l'humanité) conformément à la loi de la citée. [...]

[...] La loi a besoin de force pour se faire appliquer, et la justice aussi en a besoin. Il y a complicité ou compromission entre les deux. La philosophie du soupçon : Sartre, Marx, Nietzsche . : est-ce que le droit n'est pas le paravent hypocrite des rapports de force ? Il pense à une ruse du droit. Sartre : le législateur est comme cet enfant qui après avoir battu son camarade au jeu crie : pouce ! Pour lui interdire de le battre à son tour : il veut dénoncer une hypocrisie de la loi qui n'est imposé que par un législateur qui a un avantage et qui veut le conserver. [...]

[...] La loi permet cette harmonie. Platon ne veut pas que les hommes soient égaux. Aristote, disciple de Platon : l'injustice consiste à donner l'égal aux inégaux et l'inégal aux égaux. La réalisation de cette harmonie de la citée se fait par l'éducation (c'est à dire ce qui fait d'un enfant un homme), et permet d'arriver à une harmonie interne (musique et danse sont les premiers enseignements, il faut avoir une certaine idée de ce qu'est l'harmonie). Hobbes se fait le défenseur du droit naturel : il va essayer de penser le réalisme politique de par l'égoïsme invincible de l'homme. [...]