Sophocle dépeint la révolte d'Antigone : son oncle Créon, roi de Thèbes, fait, selon elle, preuve d'injustice en appliquant le droit. Dès lors, doit-on donner crédit à Antigone ou à Créon ? (...)
[...] Le droit est donc de l'ordre du politique et du juridique alors la justice est une notion d'ordre moral. Biographie et bibliographie d'Aristote : Philosophe grec (Stagire, Macédoine Chalcis, Eubée av J.- C). Après la mort de son père, Nicomaque, médecin du roi, Aristote se fixe à Athènes, où il suit durant vingt ans les leçons de Platon. A la mort de son maître il se rend à Atarnée, en Mysie, où il épouse la sœur (ou la nièce) d'Hermias. [...]
[...] La théorie de la connaissance est complétée par une théorie de l'action morale, avec les Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) et la Critique de la raison pratique (1788), où se trouve développée la théorie de l'impératif catégorique. La morale de Kant est une morale rigoriste, selon laquelle l'homme doit agir par pur respect du devoir. Enfin, la théorie de l'action est elle-même complétée par une théorie de l'œuvre d'art et de la vie au sens biologique, dans la Critique du jugement (1790). [...]
[...] Il meurt au mois d'août 322. Les traités d'Aristote ne sont que des notes de cours prises par ses auditeurs, et non rédigées par lui ; ils constituent un vaste ensemble encyclopédique, réparti ultérieurement en quatre groupes d'ouvrages. Les ouvrages de logique, les Analytiques, fondent la logique formelle, la théorie des jugements et des raisonnements ; ils s'achèvent dans une théorie de la connaissance : le premier moment de la connaissance est la perception, pouvoir de discrimination innée en tout en animal ; c'est par la mémoire que nous passons de la perception à l'expérience, étayée par des souvenirs répétés ; l'expérience fixe des lois universelles ; à un niveau plus élevé, nous trouvons l'art et, enfin, la science. [...]
[...] En effet, la loi étant par définition générale, elle ne peut prévoir tous les cas possibles. Le magistrat, dans sa pratique quotidienne, au lieu d'appliquer mécaniquement un règlement, doit faire preuve d'équité : face à un cas non prévu par la loi, il doit se demander dans quel esprit le législateur aurait tranché. Aristote met l'accent sur l'importance de l'équité : L'équitable est un ajustement de ce qui est légal un correctif de la loi garantissant l'établissement d'une justice supérieure à celle que prétend incarner d'elle-même la loi. [...]
[...] La période précritique (les écrits publiés avant 1770), où Kant s'efforce de résoudre des questions de physique et de philosophie (Réflexions sur la véritable nature des forces vives, 1746) ou de résoudre le problème de l'origine du monde (Histoire naturelle et théorie général du ciel, 1755). Les écrits de cette période sont plus lyriques que rigoureux La période critique (à partir de la Dissertation de 1770), qui représente la philosophie de Kant proprement dite. Elle pose le problème de l'origine, de la nature et des limites de notre connaissance. Son ouvrage le plus célèbre, la Critique de la raison pure (1781), en apportera la solution systématique, en énonçant les principes de l'idéalisme transcendantal. [...]
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