La société du XXIème siècle dans laquelle nous vivons est plus que jamais composée d'institutions et d'individus qui détiennent le pouvoir dans la fonction souveraine de l'Etat de définir le droit positif, de l'appliquer, c'est-à-dire de contraindre par la violence s'il le faut les individus à respecter des lois, pour le droit, pour la justice.
Que nous appelions aujourd'hui « injuste » ce qui était appelé autrefois « juste », est-ce cela la preuve que la justice n'existe pas réellement ? Le droit positif qui caractérise essentiellement la justice de nos jours se détache du droit naturel qui lui se contente d'obliger, demande à être reconnu ; il prévoit donc d'être plus efficace pour créer un sentiment de justice (...)
[...] En effet, la morale est axée sur trois piliers. Elle peut être dans un premier temps innée, naturelle, tout comme le sentiment d'injustice par exemple où l'enfant trouve certaines actions injustes. D'autres parts elle peut être héritée ; c'est-à-dire transmise par l'éducation. Enfin elle peut être individuelle, selon le vécu et les actions passés et les leçons tirées. Dans le premier cas la morale ne peut pas être garant de la justice. Si elle est innée alors la loi supposerait que chaque individu pourrait se mettre à la place d'autrui ce qui n'est pas le cas. [...]
[...] Nous pouvons donc voir que la justice a toujours existé en étant membre de la morale qui touche chaque individu. Subséquemment nous pouvons voir que la justice a toujours existé mais que son application n'a eu lieu qu'à travers le droit même si ce dernier n'assure par l'intégralité de son rôle. Il est important de remarquer que c'est la justice qui fait la loi et non pas le contraire. L'étymologie de justice confirme elle-même ce lien, jus en latin veut dire droit. [...]
[...] La justice a ainsi toujours existé à travers l'homme mais il ne l'appliquait pas. Si tous les hommes étaient justes dans leurs actes et leurs choix alors il n'y aurait pas besoin de faire appel aux lois pour réguler la société. La loi émane de la volonté générale de la collectivité de créer de la justice, néanmoins par ce biais la collectivité encourage des représentants à être élu et ainsi à avoir du pouvoir. Comment pouvons-nous affirmer avec quasi-certitude que ces derniers ne seront en aucune occasion tenter d'arriver à leur fins, à leurs désirs. [...]
[...] En conclusion nous pouvons donc garder en mémoire que la justice existe à travers chaque individu par des sentiments ; c'est en grande partie grâce à la morale qu'elle existe. C'est dans son application que réside la difficulté, il est difficile de créer justice sans lois car l'homme n'est pas juste dans ces actions sur autrui. La justice a évolué avec le temps, mais ce sont nos visions qui ont en réalité qui ont changé, nous assimilons naturellement morale et justice. Pourquoi l'homme cherche-t- il alors à aller à l'encontre d'autrui alors qu'il est prédisposé à être juste ? [...]
[...] La justice doit se conformer à l'environnement à l'évolution des mentalités etc. puisqu'elle doit être en accord avec l'essentiel de la collectivité. Si la justice n'évolue pas alors elle n'existerait plus par la suite puisqu'elle irait à l'encontre des hommes. Nous avons donc vu que la justice existe et à toujours exister notamment à travers la morale et le penchant naturel des hommes à travers le sentiment d'injustice mais qu'elle a du mal à être appliquée on ne peut pas toujours parler de justice. [...]
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