La conscience morale n'implique pas seulement le sentiment du devoir, mais aussi celui des droits qui appartiennent à la personne humaine. Le droit c'est l'autorisation de faire certains actes, d'exercer certains pouvoirs. Le droit c'est cette faculté de réclamer ce qui nous est dû. A notre époque les gens ont plus conscience de leurs droits que de leur devoir. Le terme "droit" évoque l'ensemble des prescriptions et des règlements qui définissent l'ordre de la justice sociale qui régit les relations des hommes entre eux. Ce droit s'inscrit dans différents codes qui portent sur les différents aspects de l'existence humaine et sociale. Par exemple il y a le droit pénal (les atteintes portées à la loi), le droit civique, le droit de la famille, le droit du travail. C'est un droit variable dans l'espace et le temps, par exemple le droit du travail, le droit de la famille évoluent constamment. Le droit du travail va évoluer avec le CPE. De même le droit français n'est pas le même que le droit allemand ou chinois. Ce droit désigne le domaine du légal. On désigne ce droit par le terme de "droit positif" parce qu'il consiste en une législation écrite, codifiée, institutionnalisée. Le droit positif peut paraître arbitraire et parfois même injuste.
[...] La conception utilitariste du droit ou la société comme fondement du droit 1. Exposé de la théorie : Au Moyen Age, on s'est peu posé le problème du droit, car l'autorité du pouvoir politique était le droit divin (c'est Dieu qui l'a dit). C'est à partir de la deuxième moitié du XVII° siècle que cette légitimité du pouvoir politique a été discutée et en particulier d'abord par les philosophes anglais HOBBES et LOCKE. Puis au XVIII° siècle en France par MONTESQUIEU et ROUSSEAU. [...]
[...] Quelle doit être alors la réaction de l'Etat ? Les hommes par l'intermédiaire de l'Etat et de la justice ont le droit de se juger et de punir mutuellement. Ce droit lui- même est codifié. La justice organisée de telle sorte que les individus aient toutes les garanties contre les abus possibles de l'autorité, contre l'arbitraire des arrestations, des détentions et des sentences. La première garantie est l'existence d'un code, le code de procédure pénale, et la promulgation officielle et publique des lois qui le constituent. [...]
[...] Les Hommes ont intérêt à instaurer l'ordre social. Pour cela, il faut que par un double contrat ils renoncent à leurs droits naturels les uns sur les autres et s'en remettent au souverain le plus fort, ce que HOBBES appelle du titre de son œuvre, le Léviathan, qui en retour assure la sécurité. HOBBES est le philosophe qui sacrifie la Liberté à la sécurité. De même pour NIETZSCHE les forts doivent s'imposer aux faibles. La religion et la morale avaient aboli ce principe, mais la mort de Dieu va permettre de lui donner toute son importance, avec le Surhomme Remarques critiques : a. [...]
[...] Dans les années 1970 au Brésil, des guérilléros avaient enlevé la fille d'une riche famille, et pour la libérer ils avaient demandé que cette famille livre des tonnes de médicaments et de nourritures aux plus pauvres. La famille s'est exécutée. Cet acte a été fait sous la contrainte physique (l'otage), mais il n'avait absolument aucune valeur morale (ils l'ont fait sans conviction) Comment concevez-vous les rapports du devoir et de la force ? On ne peut accepter la thèse qui ferait de la force le fondement de la justice. [...]
[...] De nos jours le critère de légitimité du pouvoir c'est le suffrage universel. Ce qui est très inquiétant dans nos sociétés actuellement, c'est l'abstention dans les votes politiques. - On a tendance à identifier la théorie de ROUSSEAU à cette théorie sociale. Chez ROUSSEAU le peuple ne peut pas se permettre de prendre n'importe quelle mesure. Le concept central de ROUSSEAU c'est le concept de volonté générale. Chez ROUSSEAU la volonté générale n'est pas la moyenne arithmétique des volontés individuelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture