Douter, c'est remettre en question toute opinion dont la vérité n'est pas certaine.
Douter de tout reviendrait donc à émettre l'éventualité que rien ne serait certain et que rien n'existerait réellement, pas même le moi. Or, est-ce possible ? Peut-on véritablement, raisonnablement douter de tout ?
Pour le déterminer, il convient dans un premier temps d'étudier l'utilité du doute (en effet, pourquoi donc douter, être aussi sceptique ?). Dans un second temps, il s'agira de montrer ce que « douter de tout » implique et si cela est réellement possible et souhaitable.
Tout d'abord, nous allons voir que le doute s'avère fort utile et même nécessaire à tout sujet conscient, au quotidien, mais aussi qu'il lui permet de dissocier le vrai du vraisemblable ; de surcroît, le doute est à la base du « cogito » cartésien (...)
[...] Douter de tout, c'est-à-dire plonger dans le scepticisme absolu, enferme donc les êtres conscients en eux-mêmes et peut les empêcher de vivre : à cause de leurs doutes, ils perdent ainsi toute confiance en leurs croyances, ils n'osent agir de peur de mal faire et donc de se tromper, de s'égarer CONCLUSION Il apparaît donc au terme de cette étude que douter peut s'avérer fort utile, voire nécessaire, à tout être conscient, mais aussi nuisible si le doute est poussé à l'extrême : on ne peut vivre quand on doute de tout, ce n'est moralement et psychologiquement pas raisonnable, pas viable, et non souhaitable. [...]
[...] Dans cette deuxième partie, nous verrons qu'il est impossible de douter de tout : en effet, cela implique qu'il ne faut avoir confiance en rien. Par ailleurs, nous verrons qu'il existe une vérité indubitable, et ce à quoi mène le doute perpétuel. Douter de tout, c'est remettre en question toute chose, acquise ou innée. C'est n'avoir plus confiance en rien, même ce en quoi nous croyons depuis toujours, en nos sens par exemple. En effet, depuis notre naissance nous faisons confiance à nos sens. [...]
[...] Dissertation de philosophie Peut-on douter de tout ? INTRODUCTION Douter, c'est remettre en question toute opinion dont la vérité n'est pas certaine. Douter de tout reviendrait donc à émettre ‘l'éventualité que rien ne serait certain et que rien n'existerait réellement, pas même le moi. Or, est-ce possible ? Peut-on véritablement, raisonnablement douter de tout ? Pour le déterminer, il convient dans un premier temps d'étudier l'utilité du doute (en effet, pourquoi donc douter, être aussi sceptique Dans un second temps, il s'agira de montrer ce que douter de tout implique et si cela est réellement possible et souhaitable. [...]
[...] Or, si l'on doute de tout, peut-on avancer ? Comment continuer à vivre si l'on a confiance en rien et que l'on ne croit plus en rien ? Douter de tout, c'est se croire en proie à l'esprit trompeur du cogito cartésien en permanence. Si le doute n'est pas provisoire, s'il est toujours de mise et qu'il prend le dessus, on devient par trop sceptique : on remet toujours tout en question, on doute de ses opinions et on refuse de les réprimer de peur de se tromper N'était-ce pas le cas de Pyron, philosophe de l'antiquité dont le nom nous est parvenu grâce aux écrits de ses élèves ; cet homme suspendait son jugement en permanence et se refusait même de parler à cause de son trop grand scepticisme . [...]
[...] Ainsi le doute nous pousse-t-il à la prévention : douter du bon état d'une construction, ou d'un véhicule par exemple, nous posse la le vérifier, et éventuellement à éviter un accident. C'est là la toute première fonction du doute : prévenir ce qui pourrait nous nuire. Par ailleurs, le doute permet également de dissocier le vrai du vraisemblable. En effet, tout n'est pas réel ; ce qui peut sembler réel ne l'est d'ailleurs pas forcement Le meilleur exemple pour illustrer cette idée est sans nul doute le rêve. [...]
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