Le sujet de cette dissertation de philosophie est : le doute est il incompatible avec la sagesse? Il est composé d'une introduction, de trois grandes parties avec: trois sous parties pour la première partie, quatre sous parties pour la deuxième partie et deux sous parties pour la troisième ainsi qu'une conclusion.
Vous verrez dans la première partie que le doute peut être une entrave à la sagesse, puis qu'il peut au contraire parfois permettre de s'en rapprocher. Enfin, la dernière partie développe l'idée que le doute est
compatible avec la sagesse dans la mesure où il est utilisé comme un moyen et non pas comme une fin.
[...] Nous avons donc démontrer dans cette partie que le doute ne conduit pas toujours à la sagesse car il peut décourager la recherche permettant d'acquérir de nouvelles connaissances dont l'homme a prouvé qu'il était capable de découvrir. Il peut aussi se traduire comme un manque de confiance qui peut engendrer un comportement allant aux antipodes de la sagesse. Cependant le doute ne serait-il pas déjà une forme de sagesse ? Ne douter au contraire de rien ne pourrait il pas favoriser l'erreur ? C'est ce que nous allons analyser dans cette partie. [...]
[...] Or il est innocent mais tous le croit coupable. Paul Edgecomb, un gardien de prison commence à émettre des doutes quand à l'accusation dont Coffey est finalement victime et après avoir mené son enquête il se rend compte qu'il est innocent. Tandis que ceux qu'ils l'ont accusé d'être coupable n'ont pas remis en doute ce verdict alors que les preuves n'étaient pas suffisantes. Grâce à cet exemple on remarque que douter peut nous permettre d'avoir accès à la vérité quand on se trouve dans l'erreur c'est donc bien une forme de sagesse qui peut aboutir à une vérité. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire que le doute lorsqu'il est total aboutit à un découragement de la recherche et va à l'encontre de la sagesse. Cependant nous avons remarqué que le doute permettait d'éviter les erreurs, pouvait montrer la lucidité de certaines personnes et était déjà une forme de sagesse. Le doute est donc compatible avec la sagesse quand il permet à l'homme de réfléchir et non pas quand il arrête la réflexion de l'homme. Afin que le doute puisse amener à la sagesse les philosophes ont développés des méthodes qui permettent de bien utiliser le doute. [...]
[...] Premièrement le doute est compatible avec la sagesse seulement s'il est utilisé comme un moyen et non pas comme une fin. Pour illustrer cela on peut comparer le doute pratiqué par les sceptiques et le doute pratiqué par Socrate. Pour les sceptiques le doute marque la fin d'une réflexion qui est que l'homme ne peut parvenir à aucune vérité générale. Socrate a dit que « la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. ». A travers cette phrase Socrate est lucide quand à la difficulté à parvenir à des certitudes mais pour lui ce n'est pas impossible. [...]
[...] Enfin, le doute pourrait se traduire comme un manque de confiance en soi ou en autrui qui ne permettrait pas d'aboutir à un comportement sage, c'est à dire vertueux et qui pourrait même conduire à des situations allant à l'encontre de cette sagesse. Prenons l'exemple de la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. Dans cette pièce Cyrano est épris de Roxane mais se trouvant trop laid, il manque de confiance en lui et doute qu'il puisse lui plaire. Il va donc donner les poèmes d'amour qu'il lui écrit à Christian qui va se faire passer pour l'auteur de ces lettres. [...]
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