Doute, opportunité, faiblesse, force, méfiance, acceptation, questionnement, état d'esprit, suspicion, recherche de vérité, croyance, Platon, Montaigne, Spinoza, raison, Cave Myth, connaissance, ignorance, énigme
Que ce soit dans la vie ou dans les jeux, il y a des choses pires que de voir quelqu'un tergiverser et gâcher des opportunités. Lorsqu'il s'agit d'activités intellectuelles, le doute de soi est mortel. Nous concluons que la méfiance est une faiblesse. Néanmoins, ne pas douter signifie simplement abandonner et accepter tout ce qu'il se passe, tandis que douter signifie remettre en question ce qui semble évident. Avec cela à l'esprit, nous avons tendance à conclure que la suspicion est le pouvoir. La question est donc de savoir si la suspicion est un avantage ou un inconvénient ou les deux. Le doute est la force de chercher la vérité, la faiblesse comme objectif, la faiblesse de pouvoir penser et agir sans elle, mais la force d'enquêter et d'avoir la tête claire.
[...] Le doute est-il une force ou une faiblesse ? Que ce soit dans la vie ou dans les jeux, il y a des choses pires que de voir quelqu'un tergiverser et gâcher des opportunités. Lorsqu'il s'agit d'activités intellectuelles, le doute de soi est mortel. Nous concluons que la méfiance est une faiblesse. Néanmoins, ne pas douter signifie simplement abandonner et accepter tout ce qui se passe, tandis que douter signifie remettre en question ce qui semble évident. Avec cela à l'esprit, nous avons tendance à conclure que la suspicion est le pouvoir. [...]
[...] Premièrement, le doute, qui n'existe que par rapport à des idées opposées, mais essentiellement distinctes, révèle l'incapacité de l'esprit à se décider. La connaissance peut passer d'une idée à l'autre lorsqu'elle a une idée réelle. C'est pourquoi Spinoza a rejeté l'usage du doute dans la connaissance. En fait, le doute exige un équilibre parfait entre les représentations. Donc, toute hésitation est vraiment boiteuse. Cela ne montre-t-il pas une certaine volonté? Pas du tout. C'est aussi une faiblesse de la volonté de penser et d'agir. [...]
[...] Ils ne voient que des ombres d'objets passant derrière eux, qui sont également éclairés par un feu invisible. Ils croient que seules les ombres sont réelles. Le doute est la force de l'esprit pour rechercher la vérité. Parce qu'il n'est pas facile de sortir de la croyance. Comme l'a montré Montaigne dans son essai l'habitude de penser d'une certaine manière, le poids de la société, et même l'habitude, comment elle nous conduit à raisonner, ou à l'irrationalité, est montrée. La croyance. Inversement, le soupçon est une désorientation. [...]
[...] C'est pourquoi le scepticisme est si décevant. Parce qu'outre le fait qu'on ne peut pas vivre sans agir, c'est-à-dire sans prendre de décisions et sans laisser de doutes, sa faiblesse est de traiter les problèmes sans vouloir les résoudre, car une chose est claire. Mais quand le doute apparaît comme la force comme moyen de recherche de la connaissance et la faiblesse comme but d'un esprit hésitant, est-il impossible de savoir et d'agir sans doute, le soupçon n'est-il pas toujours une faiblesse, même quand il semble jouer un rôle ? [...]
[...] De plus, l'entêtement dans l'action et la pensée n'est pas la véritable force de l'esprit. Alors ne pouvons-nous pas comprendre cette hésitation paralysée du doute ? Il faut distinguer l'hésitation de l'esprit. C'est le résultat de croyances fausses, ou du moins infondées, qui ont été démenties, ce qu'Alain appelle soupçon de faiblesse dans un de ses propos dans "Les ânes rouges" du 5 mai 1931. Et le vrai doute consiste à examiner toutes les connaissances et toutes les maximes d'action et à toujours les remettre en question. [...]
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