La vérité est la quête de tout philosophe et Homme pensant.
Savoir qu'une chose est vraie est important pour connaitre réellement cette chose. Il faut donc savoir ce qui rend une chose vraie et comment le savoir.
Le contraire de la vérité, le faux, le mensonge est à bien distinguer de « l'à-peu-près », qui est certes tout aussi faux mais qui laisse tout de même entrevoir plusieurs possibilités.
Cet intermédiaire entre les deux notions de vrai et de non-vrai, c'est le doute. Le doute apparaît d'abord comme une chose telle qu'elle empêche le raisonnement clair. Pourtant, le doute n'est-il pas le propre de la qualité de jugement neutre ? Le doute ne permet-il pas d'apprécier une chose en regard de toutes ses possibilités ?
Demandons-nous alors la chose suivante : le fait de douter est-il forcément bon ou mauvais ?
[...] Le doute est-il nécessairement négatif? La vérité est la quête de tout philosophe et Homme pensant. Savoir qu'une chose est vraie est important pour connaitre réellement cette chose. Il faut donc savoir ce qui rend une chose vraie et comment le savoir. Le contraire de la vérité, le faux, le mensonge est à bien distinguer de l'à peu près qui est certes tout aussi faux, mais qui laisse tout de même entrevoir plusieurs possibilités. Cet intermédiaire entre les deux notions de vrai et de non-vrai, c'est le doute. Le doute apparaît d'abord comme une chose telle qu'elle empêche le raisonnement clair. [...]
[...] C'est pourquoi cet aspect du doute nous montre qu'il peut être relativement négatif. Il est habituel de se protéger des choses néfastes. Dans ce cas, faut-il se protéger du doute ? Quelles seront les conséquences d'une pensée sans doute ? Tout d'abord, demandons-nous pourquoi il faudrait ne plus douter. Sûrement pour être libre de la maîtrise de sa pensée, de son âme ; c'est à dire avoir un libre arbitre total, ce qui serait très dangereux. Prenons pour exemple la religion. [...]
[...] Mais finalement, toutes ces questions permettent de penser et sont donc bénéfiques comme nous l'avons vu précédemment (en admettant que penser est une bonne chose bien sûr . Ainsi, s'il n'y avait pas de religion, pas de Dieu, il n'y aurait pas de limites. Dieu est un garde-fou. Et disons avec Dostoïevsky que "si Dieu n'existait pas, tout serait permis". Mais revenons à un cas plus général. S'éloigner du doute, au fond, c'est être tranquille. Mais comment y parvenir ? Ne plus douter équivaudrait à être sûr de tout. Or peut-on réellement être sûr de tout ? Non. [...]
[...] Le doute, c'est l'être remis en question. Mais pour que l'être soit, il faut penser. Descartes nous dit cogito sum je pense, je suis ; il faut penser pour être et être pour penser. Cette affirmation est irréfutable. Mais pour arriver à cette conclusion, il a fallu douter. Il a fallu se demander pourquoi cette chose était vraie, et pourquoi elle n'était pas fausse nécessairement. Expliquons : Penser qu'une chose est vraie nécessite de se demander si elle est nécessairement différente de son contraire. [...]
[...] On se demande si ne plus douter, c'est mourir. Si on ne doute plus, on ne pense plus, on n'a donc plus de conscience et on retourne à un état de repos originel, ou encore à un état de déchirement en raison du manque du lien qu'est la pensée entre le et le ce qui entraîne la folie, la schizophrénie, les problèmes d'identités, la léthargie, etc. La perte du "soi" entraîne la destruction, une mort certaine. Doit-on concevoir alors de ne rester que ou que "moi" ? [...]
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