Plan détaillé de dissertation : Doit-on tout attendre de l'Etat ?
[...] Doit-on tout attendre de l'Etat ? Introduction : Chaque citoyen s'en remet à l'état pour gouverner. Chacun renonce ainsi volontairement à son droit naturel. Ce consentement est un acte d'attente que la communauté fait pour son propre bénéfice. Or, comme tous nos autres droits, le droit de résistance à l'oppression est un devoir. Le peuple est majeur et doit refuser l'obéissance passive. Les citoyens peuvent répudier le gouvernement qui les a trompés car l'état n'est pas irréprochable. Ici se pose un problème conceptuel : faut-il faire confiance à l'état en attendant tout de lui ? [...]
[...] - Su un gouvernant prétend légiférer sans avoir reçu mandat du peuple, ses décisions sont illégitimes. - Lorsqu'un prince impose sa volonté personnelle au lieu des lois voulues par la majorité, il commet un abus de pouvoir. - Un prince tyran n'est plus un magistrat civil. - Il est licite que je résiste au brigand qui m'attaque, il est permis au peuple de ne pas tout attendre de l'état et d'y résister. Idée 2 : le gouvernement doit respecter ses devoirs. [...]
[...] - Les hommes ont alors droit de ne pas obéir aux ordres qui leur sont donnés. - Ceux-ci n'ont plus aucun sens politique ni aucune forme juridique. Transition 2 : Le fait d'avoir montré que l'Etat peut faillir dans son rôle va nous faire maintenant déduire que l'Etat contient en germe les éléments d'une méfiance que nous devons développer face à l'autorité étatique. Synthèse : éléments kantiens – L'autorité politique ne naît ni du droit divin, ni de la puissance paternelle, ni non plus de la force. [...]
[...] - Chacun doit s'y soumettre car on peut tout attendre de l'état. Idée 3 : chacun consent librement à obéir aux lois. - Le consentement qui engage les individus dans le corps politique est un acte d'attente envers l'institution qu'est le pacte social institué. - Attendre de l'état est une adhésion libre et volontaire des individus à l'état civil : c'est une confiance qu'ils accordent à l'autorité législatrice. - Elle est la seule compétente pour déterminer l'ordre juridique qui assurera protection et paix aux citoyens. [...]
[...] - Ce qui importe c'est le consentement individuel et sans réserve des contractants pour l'institution d'une communauté civile. - C'est le consentement de chacun qui contribue à former un « corps unique ». - Le corps unique ira dans le sens où l'entraînera la force la plus grande, c'est-à-dire la volonté de la majorité. Idée 2 : la volonté de la majorité équivaut à celle de tous. - La diversité des opinions et la contrariété des intérêts sont grandes. - Il faut que l'engagement des citoyens transcende les convenances personnelles et les intérêts du moment. [...]
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