vérité, mensonges, obligation morale, point de vue, messages positifs, réactions, sentiments, rapport au mensonge
Il est d'usage de penser que la vérité est toujours bonne à dire. La vérité est le caractère de ce qui est vrai. Dire la vérité, cela signifie dire ce que l'on pense être vrai, de la manière la plus objective possible ; rapporter les faits tels qu'ils se sont vraiment produits ; faire connaître ce que l'on pense et ressent réellement, sans tromper ni soi, ni l'autre. Le devoir est lui le fait d'agir de façon morale, avec pour but d'agir vers le bien. Il y a aussi dans le devoir une notion d'obligation morale de faire les choses.
[...] Celui-ci s'attaque à la vérité de la politique dans son traité politique (1532). Il décrit que le Prince a souvent la nécessité de mentir, car la vérité ne sera pas forcément bien accueillie ; il veut placer l'intérêt de sa République avant la sienne. Le mensonge qui part d'une bonne intention reste tout de même un mensonge, un mal nécessaire qui reste une bonne contrepartie. On peut donc se dire que, pour détecter les moments où l'on doit dire la vérité ou le mensonge afin de protéger l'autre de la vérité qui serait brutale pour lui, il faut savoir rester en amont des extrêmes : ne pas dire la vérité dans tous les cas, ni mentir systématiquement, car cela ne servirait qu'à nuire l'autre. [...]
[...] On peut considérer que la vérité est correctement exploitée lorsqu'on en fait une pratique consciencieuse, et mesurée. En effet, comme le dit Benjamin Constant, qui contre l'argument de Kant qui raconte qu'il faudrait même dénoncer son ami si un assassin était à sa recherche car mentir serait un crime. Pour Constant, on peut avoir le droit de mentir car il s'agit d'un cas extrême, afin de sauver cet ami. Mentir permet de dispenser l'autre de la souffrance, même si cela reste en quelque sorte une trahison d'avoir menti. [...]
[...] Dans la société, il est préférable de ne pas dire la vérité dans ce cas, afin d'éviter de blesser, ou contrarier la personne concernée. Il est donc préférable, dans ces situations, de mentir, ou même de ne rien dire. Par exemple, lors du décès d'un animal de compagnie d'un enfant, les parents se retrouvent dans une situation délicate : lui dire la vérité, au risque de le rendre triste du décès, ce qui serait une action morale, mais aussi en quelque sorte une action cruelle pour l'enfant, ou alors mentir. [...]
[...] Premièrement, on peut penser qu'il convient toujours de dire la vérité si celle-ci est sans conséquences. On peut considérer que l'on doit toujours dire la vérité lorsqu'elle consiste notamment à énoncer des messages positifs à l'autre ou également énoncer des paroles établies et/ou évidentes. En effet, annoncer que quelque chose est vrai, signifie qu'il y a eu une confrontation avec la réalité, et que cette chose correspond au réel. Par exemple, lors d'un passage à l'oral réussi, et que l'on demande à d'autres élèves leur avis sur ce passage. [...]
[...] Le fait de toujours vouloir dire la vérité peut conduire à devenir un être arrogant, aveugle sur la société qui nous entoure. Mais ces pratiques peuvent avoir certaines dérives, car il existe des personnes qui veulent toujours avoir raison, en croyant tout savoir, et connaître toutes les vérités. On a l'exemple des tortures faites par l'Eglise lors des croisades au moyen-âge, au nom de la vérité. Dans la volonté de répandre leur religion à d'autres populations et à rejoindre leurs Terres saintes à Israël, ils ont tué énormément de personnes. [...]
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