Désir, maîtrise, volonté intérieure, réflexion intérieure, épicurisme, quête de l'accomplissement, Kant, exercice moral, nature humaine, psychanalyse, permissivité pulsionnelle, société, maîtrise du désir, liberté, satisfaction, manque
Le désir est une volonté intérieure forte de réaliser ce qui comblera le manque à être. Ainsi, désirer vient du latin « desiderare » qui signifie « regretter l'absence de quelqu'un ou quelque chose », et cette absence est à l'origine même du désir. Désirer, c'est vouloir posséder, c'est souhaiter et c'est éprouver ; ce qui correspond aux différentes formes sous lesquelles se manifeste le désir. On aboutit donc à une réflexion intérieure sur ce qui est nécessaire, pour remplir notre être de ce qu'il n'a pas. Mais, une fois notre être rempli, serions-nous pleinement heureux ? Un minimum de contrôle de ses désirs ne vaudrait-il pas la peine d'être exercé, afin de préserver notre côté fantasmatique ? Finalement, « doit-on souhaiter satisfaire tous ses désirs ? ».
[...] La réelle question à se poser est que, une fois satisfait, ce désir m'a-t-il permis de remplir ce manque à être ? Afin de voir, dans le temps, cet ancrage de la satisfaction, nécessaire à la confirmation de l'importance du désir réalisé. Ainsi, le bonheur pourrait être assimilé à la réalisation de ses désirs les plus profonds. Cependant, si l'on prend la conception du désir en tant que dynamisme, c'est-à-dire une force en mouvement, alors sa satisfaction doit être régulière, car, il se renouvelle sans cesse, dans le but de la recherche ininterrompue de la satisfaction de nouveaux désirs. [...]
[...] Satisfaire l'ensemble de ses désirs requiert de faire abstraction de la morale. Donc, en satisfaisant certains de nos désirs les plus noirs, on enfreindrait les conventions humaines garantissant la sécurité et la liberté d'autrui. La satisfaction du désir L'ensemble des désirs nous animant serait pareil à une résultante de forces multiples, dont chacune tend notre attention vers quelqu'un ou quelque chose de déterminé, d'identifié. Mais, le désir lui-même reste encore une énigme pour l'Homme, car, il est une perturbation de la raison, tout en ayant son antidote qui reste impuissant. [...]
[...] On peut aussi chercher à maîtriser ses désirs, pour ne pas achever sa quête de l'accomplissement de ses désirs, dans le but de garder toujours cette tension entre le manque à être et l'élan vers l'objet de son désir. Et pourquoi cela ? Pour garder une certaine mécanique de vie intérieure, permettant de toujours aller de l'avant, afin de tendre vers le bonheur. Une telle maîtrise de ses désirs se réclame de deux objectifs : Celui du bien paraître en société, mais aussi celui d'une vie pleine de fantasmes. Selon Kant, cet interdit de vivre pleinement ses désirs nous laisse libre. Libre de quoi ? De fantasmer donc. [...]
[...] Ou bien résolument jusqu'au dénie de sa nature humaine ? On aboutit là à une question sur l'éthique de l'humanité tout entière, dont le cheminement est composé de calculs de désirs. En fait, notre raison étant mise à l'épreuve par le désir, c'est le péché originel, celui de la tentation, qui se rejoue à chaque nouveau désir à assouvir. Évidemment, Adam et Ève qui furent les deux premiers êtres humains à l'origine des suivants ont cédé à la tentation de manger le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. [...]
[...] Doit-on satisfaire tous ses désirs ? Le désir est une volonté intérieure forte de réaliser ce qui comblera le manque à être. Ainsi, désirer vient du latin desiderare qui signifie regretter l'absence de quelqu'un ou quelque chose , et cette absence est à l'origine même du désir. Désirer, c'est vouloir posséder, c'est souhaiter et c'est éprouver ; ce qui correspond aux différentes formes sous lesquelles se manifeste le désir. On aboutit donc à une réflexion intérieure sur ce qui est nécessaire, pour remplir notre être de ce qu'il n'a pas. [...]
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