Apprendre à devenir soi-même, Marx, Engels, l'idéologie allemande, Kant, anthropologie, Descartes, discours de la méthode, connaissance de soi, Pindare, être, Sartre, idéologie matérialiste, société, image de soi
Dès son plus jeune âge, l'homme a une aptitude à s'exprimer, à se questionner et donc à penser. Il a conscience de ses désirs, de ses besoins, et sa conscience morale fait qu'il sait distinguer le bien du mal. Il développe une personnalité qui lui est propre et se forge un caractère. "Deviens ce que tu es", disait Pindare. Dès lors, si la connaissance de soi est permise par la conscience, qui elle-même est le propre de tous les hommes, pourquoi aurait-on besoin de passer par un apprentissage pour devenir soi-même ? Cette réflexion nous paraît légitime puisqu'elle traite d'un problème universel : la quête d'identité. Ainsi, être soi-même nous paraît naturel dès notre plus jeune âge.
[...] L'important n'est pas le jugement qu'autrui porte sur moi, mais ce que j'en fais. Ainsi, en repensant à mon acte, je modifierai par la suite mon comportement, ou je garderai le même, si je le trouve légitime. Autrui contribue donc à ce que je sois moi-même. III. Pour être le plus fidèle possible à moi-même, j'ai donc besoin de me délivrer de certaines influences. Cependant, puis-je être totalement moi-même ? En effet, devenir vraiment soi et agir comme tel, n'est pas forcément compatible avec le comportement à adopter dans le monde extérieur. [...]
[...] Si elle pouvait penser, elle penserait qu'elle avance parce qu'elle a envie d'avancer. Or, elle ne bouge que parce qu'elle a reçu une impulsion. L'homme croit donc avoir un libre arbitre, mais il ne fait qu'agir sous l'impulsion de déterminismes extérieurs. Il doit donc apprendre à reconnaître la motivation de ses désirs, pour agir et prendre ses décisions librement et sans être influencé, en étant lui-même. Ensuite, c'est aussi de notre inconscient que nous devons nous libérer. Être ou devenir soi-même ne passe pas seulement par la conscience. [...]
[...] Nous ferons toujours partie d'un groupe qu'est notre classe sociale. Nous ne sommes jamais totalement nous-mêmes aussi parce que nous prenons toujours exemple sur les autres. L'être humain a besoin de modèles pour se construire. Si l'on enfermait un bébé dans une pièce et qu'on le laissait grandir sans aucun contact avec autrui, déjà il ne saurait pas parler, mais il n'aurait pas la suite de gros problèmes psychologiques. Il est donc normal qu'un être humain se construise au contact d'autres personnes. [...]
[...] Grâce à l'hypnose ou encore la méthode de libre- association des idées, le psychanalyste aide le patient à reconnaître le traumatisme originel et à le guérir. Bien sûr, tout le monde rêve ou fait des lapsus, mais les personnes malades, une fois débarrassées de ces troubles comportementaux, sont de nouveaux elles-mêmes. Devenir soi passe aussi par le regard d'autrui. « L'enfer, c'est les autres », disait Sartre. En effet, les autres, par le regard et donc le jugement qu'ils portent sur nous, représentent à nos yeux une sorte de menace. Sartre toujours, dans L'Être et le néant, tente d'expliquer le sentiment de honte. [...]
[...] Doit-on apprendre à devenir soi-même ? Dès son plus jeune âge, l'homme a une aptitude à s'exprimer, à se questionner et donc à penser. Il a conscience de ses désirs, de ses besoins, et sa conscience morale fait qu'il sait distinguer le bien du mal. Il développe une personnalité qui lui est propre et se forge un caractère. « Deviens ce que tu es », disait Pindare. Dès lors, si la connaissance de soi est permise par la conscience, qui elle-même est le propre de tous les hommes, pourquoi aurait-on besoin de passer par un apprentissage pour devenir soi-même ? [...]
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