Au cœur de l'interrogation philosophique demeure la question de la nécessité d'être citoyen dans une démocratie. Pourquoi dois-je apprendre à devenir citoyen ? En effet, un citoyen se définit comme un membre de la communauté politique qui se définit à la fois, par le libre exercice de ses droits civiques et politiques et par sa participation aux décisions de l'État, au nom de la volonté générale. Il est autrement dit membre de la cité, c'est pourquoi il participe à l'organisation sociale et économique d'un groupe. Se pose également à son égard la question du politique : Quel rôle joue le citoyen dans la société ? Pourquoi l'apprentissage à la citoyenneté est dans ce cas nécessaire ? Il entre donc dans la sphère du droit constituée par les lois. Il se distingue par cela des sujets en monarchie absolue puisque ne sont citoyens que les membres d'une République et d'une démocratie. On peut aujourd'hui se demander si le statut de citoyen n'est pas une chance à la vue de certains pays tels que l'Afghanistan où les droits de l'homme sont encore bafoués et les principes démocratiques si peu établis. Mais ce statut est-il une évidence ? Est-il inné ou acquis ? Il n'est bien sûr pas naturellement en l'homme. C'est pourquoi il suppose la notion de devenir et d'apprentissage. En effet, la citoyenneté n'est pas acquise à la naissance puisque, bien que l'enfant possède des droits, il n'a pas la maturité nécessaire pour être un citoyen à part entière. On parlera donc ici de culture, contrairement à la nature.
[...] Il faut pour cela leur ôter cette force face à l'absence de raison. Pour cela, il faut établir un pouvoir absolu qui les soumet à l'État représentatif des lois. Selon Hobbes, les hommes ont accepté ce contrat social par peur de la prédation de l'autre. L'État me protège et assure ma sécurité : toute loi est alors légitimée. L'origine de l'État serait, selon le philosophe anglais, donc la seule question de la sécurité et non celle de la liberté puisque les lois, en garantissant mes droits, me rendent plus libre. [...]
[...] De plus, la notion de devenir suppose ce changement, ce passage d'un état de citoyen passif à l'état de citoyen actif. Les deux se différencient par l'accession à cette maturité civique et à l'intériorisation du devoir moral. Cela suppose donc une évolution, mais le devenir, s'il permet le changement, introduit également une conservation de l'être. Le citoyen n'en reste donc pas moins un homme même s'il acquiert un apprentissage qui fait de lui un citoyen du monde. L'éducation est la clé de notre devenir citoyen. [...]
[...] C'est bien cet idéal qui est appliqué en démocratie. C'est ainsi que pour Rousseau, le seul fondement du droit est le contrat social qui fait de tout sujet, un citoyen, de tout homme un sujet et un citoyen C'est donc par inégalité, puisque le droit du plus fort régnait, que les hommes ont été poussés à s'associer pour garantir leurs droits et leur liberté. Mais l'inégalité s'est installée dès lors que les désirs égoïstes ont pu s'exprimer. Là réside un problème pourtant en partie résolue avec la démocratie. [...]
[...] Pour mes choix, je fais tendre l'humanité vers sa finalité, le bonheur, auquel je participe donc je suis également heureux. De plus, face à l'angoisse de la mort, ma citoyenneté me permet de laisser une trace dans l'histoire puisque si je suis moralement bon, je laisserai une empreinte du bien. Mais la citoyenneté permet encore bien plus à l'homme : c'est la porte vers l'accès à son humanité. Enfin, si je suis un citoyen du monde, alors nul ne peut me différencier d'un autre, ni ma nationalité, ni mon sexe, ni ma couleur de peau, ni ma religion . [...]
[...] Pourquoi dois-je apprendre à devenir citoyen ? Introduction Au cœur de l'interrogation philosophique demeure la question de la nécessité d'être citoyen dans une démocratie. Pourquoi dois-je apprendre à devenir citoyen ? En effet, un citoyen se définit comme un membre de la communauté politique qui se définit à la fois, par le libre exercice de ses droits civiques et politiques et par sa participation aux décisions de l'État, au nom de la volonté générale. Il est autrement dit membre de la cité, c'est pourquoi il participe à l'organisation sociale et économique d'un groupe. [...]
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