Le doyen Ripert (1880-1958) est un juriste français. Il s'intéresse en particulier aux droits maritime, commercial et civil. Sa citation qui est à la base du sujet de cette dissertation, est composée de deux mots-clefs : loi du plus fort est volonté générale.
La loi du plus fort c'est une loi de domination. C'est l loi de celui qui « fait la loi », qui impose sa loi sur les autres. On peut donner l'exemple de la loi impériale qui était une loi d'autorité donc une loi du plus fort. Cette loi est « la loi de la jungle ».
La volonté générale est l'expression par tous les citoyens des choix du gouvernement pour le bien commun. C'est un concept étudié par Rousseau et Diderot, deux philosophes du siècle des lumières, le [...]
[...] Enfin, on peut avoir une démocratie participative ce qui signifie que le pouvoir est aux représentants du peuple mais celui-ci a un moyen d'exprimer son avis qui est le référendum. Dans une démocratie, les citoyens ont des libertés fondamentales que chacun est tenu de respecter. C'est le législateur qui fixe ces règles fondamentales valables à tous les citoyens, selon l'article 34 de la Constitution. Ces règles fixent donc une liberté dont seule l'atteinte à l'ordre public peut justifier la limitation. [...]
[...] La volonté particulière est donc un avis personnel alors que la volonté générale est plutôt un avis dans l'intérêt de tous. Dans un second passage de la même œuvre du même auteur, on a une explication de la volonté générale par rapport à la volonté de tous, et une explication de la volonté de tous par rapport à la volonté particulière : y a bien souvent des différences entre la volonté de tous et la volonté générale ; celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun ; l'autre regarde à l'intérêt privé, et ce n'est qu'une somme de volonté particulière ; mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s'entredétruisent, reste pour somme des différences la volonté générale. [...]
[...] La légitime défense est un bon exemple de violence légitime. En Droit, on pense que tout acte est légitime si la personne qui fait cet acte est dans son bon droit. On peut donc répondre par la violence à toutes formes de violence qui portent entrave à notre liberté, en attaquant notre côté moral ou physique. Cette violence légitime fonctionne également au point de vue politique. En effet, si l'ordre et le respect des lois qui sont les fondements d'un Etat de droit sont en danger, alors l'Etat pourra utiliser la violence. [...]
[...] Au point de vue politique, le pouvoir politique peut être dans son droit quand il utilise la violence. En effet, si on considère qu'un Etat de droit repose sur l'ordre et le respect des lois, alors l'Etat pourra utiliser la violence si ces fondements sont en dangers, comme par exemple quand il y a des attentats terroristes. Sion prend le cas du totalitarisme : l'Etat impose de force des devoirs à ses citoyens. Si les gens ne sont pas d'accord avec, il peuvent s'opposer à cette forme d'oppression par la violence. [...]
[...] Dans ce cas, l'Etat aura un effet multiplicateur de la violence au lieu d'avoir un effet réducteur de violence. Max Weber veut dire que dans l'Etat, la violence physique ne peut être que légitime et il n'envisage même pas la possibilité d'une défaillance de l'Etat par rapport à la légitimité de sa violence. Cet auteur déclare donc que la violence de l'Etat est une violence qui sert de défense et non d'attaque aux biens d'autrui ; c'est une violence permise par la loi en quelque sorte seulement on attaque notre liberté. [...]
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