Dissertation philosophique sur le sujet : « A quelle vérité la raison nous mène-t-elle ? »
[...] La vérité peut donc se définir comme la non contradiction d'un système de jugement, la cohérence des conséquences avec les prémisses (dans un raisonnement logique). Il peut aussi s'agir de l'accord des jugements expérimentaux avec l'hypothèse (dans le cas des sciences expérimentales), cette vérité est au moins provisoire : car si l'expérience peut réfuter l'hypothèse , elle ne peut la confirmer une fois pour toutes. La vérité expérimental est donc relative, non seulement aux axiomes posés au départ, mais au champ expérimental connu. En effet, de nouveaux jugements, à partir de nouvelles expériences peuvent infirmer l'hypothèse. [...]
[...] Selon Hume, les lois de la physique ne sont donc absolument pas nécessaire : elles ne reposent que sur l'habitude que nous avons de voir les phénomènes se dérouler de telle et telle manière. Avec Hume, c'est donc toute la connaissance qui est relativisée, et le caractère absolu de la vérité également. Il semble impossible de trancher entre rationalisme et empirisme : mieux vaudrait peut-être alors penser, comme Kant, que la raison et les sensations ne s'opposent pas mais sont complémentaires. [...]
[...] Deux positions s'affrontent dur ce point : le rationalisme et l'empirisme. La thèse rationaliste consiste à dire que c'est la raison qui conduit à la connaissance vraie, dans la mesure où elle nous donne accès à la vraie réalité. Ainsi, selon Platon, si je veux savoir ce qu'est un chien et que je m'en tiens à ce que m'apprennent mes sens, je ne serai pas très avancé : quel est le chien réel ? Rex, Sultan, ou encore un autre ? Plus encore, quel est le Sultan réel ? [...]
[...] Cette science traite des raisonnements formellement vrais. Puisque la rationalité s'exprime dans la cohérence de la pensée : cette cohérence se rapporte notamment à trois grands principes de logique, qui sont des principes rationnels : tout d'abord le principe d'identité, qui dit que A est A (autrement dit qu'une chose est ce qu'elle est [et rien d'autre]) ; ensuite on distingue le principe de non-contradiction, selon lequel une chose ne peut pas être elle même et autre chose (forme négative du principe d'identité) ; enfin le principe du tiers exclu, qui dit que une chose est nécessairement une chose ou autre chose (par exemple, il pleut ou il fait beau). [...]
[...] A quelle vérité la raison nous mène-t-elle ? L'idée de vérité est étroitement lié à l'idée de raison. Et c'est parce que notre pensée est capable de raison que nous pouvons accéder à la connaissance. Cependant, n'y a t-i pas diverses sortes de vérités ? En effet, l'hypothèse d'un physicien ou d'un chimiste, soumise au verdict de l'expérience ne semble pas être du même ordre que la déduction mathématique. Nous allons d'abord examiner en quoi consistent la thèse rationaliste et la thèse empiriste et en quoi elles s'opposent. [...]
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