D'après son étymologie (tripalium), le travail correspond à une torture : il est donc difficile de ce point de vue de comprendre pourquoi les hommes travaillent, à moins qu'ils n'y soient contraints pour survivre, pour se nourrir et combler tous leurs besoins ; le travail relèverait donc d'une nécessité vitale (...)
[...] Certains travaux n'ont que cet intérêt : le travail à la chaîne est un moyen de survie, et n'est supportable qu'à ce titre. Pourtant le travail n'a-t-il pas aussi un autre sens ? II) Le travail fait l'homme Argument 1 : Le travail conduit l'homme à développer toutes ses facultés. Il exige de l'intelligence et de la volonté pour faire des efforts qui ne seront récompensés que plus tard. Il exige aussi d'apprendre des savoir- faire, des règles qui garantissent des résultats. [...]
[...] Il est manifeste que l'origine du travail n'est pas simple à penser, d'où l'existence de nombreux mythes. Ces hypothèses soulignent cependant la nécessité du travail. Mais pourquoi l'animal ne travaille-t-il pas ? Argument 2 : Car sa survie est garantie par l'instinct, qui conditionne son adaptation à son environnement naturel. Cette survie suppose des efforts, qui restent orientés par les instincts, et qui n'exigent pas de réflexions ou de calcul sur les moyens. L'homme a peut-être moins d'instinct, et ce qui fait sa faiblesse le condamne peut-être au travail, à une conduite organisée par un projet et des techniques. [...]
[...] Dissertation Philosophique Sujet : Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ? Introduction D'après son étymologie (tripalium), le travail correspond à une torture : il est donc difficile de ce point de vue de comprendre pourquoi les hommes travaillent. A moins qu'ils n'y soient contraints pour survivre, pour se nourrir et combler tous leurs besoins ; le travail relèverait donc d'une nécessité vitale. En effet, travailler équivaut à transformer la nature, ou à organiser une activité dans le but d'obtenir des résultats attendus. [...]
[...] Le travail ne fait pas seulement l'homme, mais il détermine le devenir de l'humanité : il contribue à sa libération ou à son asservissement. Il conditionne le sens de l'existence d'un individu, et il détermine l'humanité de tout homme. Conclusion Contrairement à ce que pensaient les hommes dans l'Antiquité qu'ils laissaient à charge aux esclaves, le travail, bien qu'étant un moyen de subvenir à ses différents besoins vitaux, a aussi des effets sociaux importants. Il enrichit la connaissance de l'individu, lui permettant de s'épanouir et ainsi d'avoir une utilité dans la société. [...]
[...] Ainsi, le travail change l'homme sur un plan moral, de même que sur un plan politique. Argument 2 : En effet, la répartition des tâches, qui entraîne la division du travail, garantit la solidarité des citoyens entre eux selon Platon. Cela est incontestable si des inégalités sociales se fondent sur le travail. Cependant, même si le travail est à l'origine des relations sociales, aussi mauvaises qu'elles soient : il inscrit l'homme dans une société où les autres sont toujours là. [...]
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