La technique peut se définir comme étant l'ensemble des moyens, des procédés de travail ou de production mis en oeuvre par l'Homme afin d'agir sur la matière, sur la nature, transformant cette dernière de façon à l'adapter à ses besoins et obtenir de manière efficace un résultat généralement utile. L'essence d'une chose est la nature de celle-ci, ce qui définit son être. Concrètement, on trouve en hiver des feux de cheminée dans certains foyers et dans d'autres, des feux radiateurs : leur fonction est, certes, la même mais cet exemple illustre le principe de l'activité technique mentionné précédemment : l'Homme met au point des moyens de plus en plus efficaces pour satisfaire ses besoins. Il convient donc de se demander si la technique est un caractère essentiel de l'Homme ? Il semblerait qu'elle soit en effet un caractère essentiel, mais un caractère essentiel parmi d'autres. D'ailleurs, si ce n'est qu'un caractère essentiel parmi d'autres, alors qu'est ce que le caractère essentiel de l'Homme ? Enfin, de nos jours, on accuse souvent la technique d'être la cause de notre société en crise, elle dévaloriserait le travail humain, ôterait à l'homme la valeur qui était la sienne durant des millénaires... De ce fait, ne doit-on pas éviter le plus possible de la substituer à notre essence ? (...)
[...] La nature renvoie à tout ce qui est inée et il a acquis sa culture à travers des exercices et des apprentissages divers afin de développer leurs potentialités. Il va se développer, se former grâce à elle ce qui en fait son essence. C'est donc la culture qui est le caractère essentiel de l'Homme. Cela ne doit pas changer, on ne doit pas substituer la technique à notre essence . En effet, on ne peut pas résoudre techniquement tous les problèmes humains et elle peut devenir rapidement un facteur d'esclavage pour l'Homme à cause du système capitaliste qui dirige notre société. [...]
[...] Dissertation : La technique est-elle le caractère essentiel de l'Homme ? La technique peut se définir comme étant l'ensemble des moyens, des procédés de travail ou de production mis en oeuvre par l'Homme afin d'agir sur la matière, sur la nature, transformant cette dernière de façon à l'adapter à ses besoins et obtenir de manière efficace un résultat généralement utile. L'essence d'une chose est la nature de celle-ci, ce qui définit son être. Concrètement, on trouve en hiver des feux de cheminée dans certains foyers et dans d'autres, des feux radiateurs : leur fonction est, certes, la même mais cet exemple illustre le principe de l'activité technique mentionné précédemment : l'Homme met au point des moyens de plus en plus efficaces pour satisfaire ses besoins. [...]
[...] De plus, grâce à la technique, entendue comme un moyen, l'Homme peut passer à présent aux valeurs essentielles. Enfin, elle est un moyen de faciliter le contrôle de l'Homme sur la nature, elle le libère également de la dépendance envers une nature hostile. Descartes a d'ailleurs dit dans Le discours de la méthode que grâce à elle, l'Homme peut devenir «comme maître et possesseur de la nature» il espère en disant cela que l'Homme tentera de la contrôler le plus possible. [...]
[...] De plus, il détient aujourd'hui le pouvoir de s'adapter à son milieu de par la création d'outils et de machines. Elle lui permet de conquérir son humanité avec dignité. Toutefois, elle n'est pas le caractère essentiel de l'Homme, qui est en fait la culture. On peut noter que bien que nos discours soient parfois apologiques à son sujet, elle fait l'objet de nombreuses critiques car l'introduction des machines engendre de nouvelles formes d'exploitations, d'asservissement, on est très loin de ce qu'entrevoyait par exemple Descartes, et de ce fait on ne doit pas la substituer à notre essence. [...]
[...] Le travailleur est en fait poussé par la nécessité à vendre sa force de travail, qui est l'ensemble des capacités physiques et intellectuelles que l'homme met en oeuvre, au capitaliste. Ce dernier est le propriétaire de tous les moyens de production : machines, matières premières, usines et réduit le travailleur à la survie, il ne paie pas entièrement ses efforts. C'est le temps social de travail qui détermine la valeur des marchandises et sur 8 heures de travail journalier, seules 4 heures sont payées par les capitalistes, les autres heures restent impayées et le travailleur effectue ainsi du sur- travail, profit du capitaliste, que Marx appelle la plus value. [...]
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