Dissertation de philosophie sur le sujet : Comment puis-je savoir que j'ai raison ? Si comme Descartes le pense : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », encore faut-il s'assurer que nous en faisons bon usage, que nous savons nous en servir... Car ce qui est le mieux partagé, c'est d'abord la conviction, la certitude, que nous avons raison, dès lors que nous croyons disposer, sur tel ou tel point, de la vérité, ou des meilleurs arguments pour agir ou nous abstenir... Mais, la certitude d'avoir raison est-elle un indice suffisant de vérité ? Ma haute opinion de moi-même est-elle un critère satisfaisant de la qualité de mon jugement ? Si, comme le dit encore Descartes, la raison est la faculté de distinguer le vrai du faux, et, dans le domaine de l'action, le bien faire du mal faire, me suffit-il de croire que j'ai raison pour avoir effectivement raison ? Pour passer du croire au véritable savoir, n'y a t il pas lieu d'affronter auparavant quelques épreuves, par quoi vérifier, ou invalider, les prétendus fondements de nos points de vue, de nos convictions ou de nos doutes, des choix par lesquels sont orientés nos actes ?
[...] Ai-je raison de croire en la raison ? Nous avons pu voir dans notre réflexion que la certitude d'avoir raison ne peut s'épargner, pour être fondée, l'épreuve féconde de la communication, de la confrontation, de la mise en commun, de la prise en compte d'autrui, tant dans le domaine de la connaissance que dans l'ordre de l'être au sens où notre existence est chargée, dans l'acte, de signification. C'est parce qu'ils croient à une universalité de la raison humaine, de ses règles et de ses effets, que les humanistes sont fondés à espérer en un progrès de l'humanité, sur le plan du savoir et de la morale. [...]
[...] La suffisance se met à croire avant même d'avoir douté : cette prétention à croire que la certitude d'avoir raison vaut vérité pousse à la vanité, à la prétention. La certitude d'avoir raison ignore que nous ne savons pas le tout du rien : tant que nous n'avons pas compris tout de tout, nous ne comprenons jamais rien de rien comme l'écrit Pascal. La conviction est une raison qui estime non seulement avoir raison mais qu'il est impossible qu'il en soit autrement. [...]
[...] Mais, la certitude d'avoir raison est-elle un indice suffisant de vérité ? Ma haute opinion de moi-même est-elle un critère satisfaisant de la qualité de mon jugement ? Si, comme le dit encore Descartes, la raison est la faculté de distinguer le vrai du faux, et, dans le domaine de l'action, le bien faire du mal faire, me suffit-il de croire que j'ai raison pour avoir effectivement raison ? Pour passer du croire au véritable savoir, n'y a t il pas lieu d'affronter auparavant quelques épreuves, par quoi vérifier, ou invalider, les prétendus fondements de nos points de vue, de nos convictions ou de nos doutes, des choix par lesquels sont orientés nos actes ? [...]
[...] plus bas explication plus resserré, qui en dit davantage dans la formule : N'utilise jamais autrui seulement comme un moyen, mais toujours comme aussi une fin (en soi) ne peut-il être, dans le domaine moral, la règle à la fois minimale et absolue de la raison en œuvre dans la communauté des hommes, si éloignés du bien par leur nature égoïste et insociable, et pourtant préoccupés du bien par leur sociabilité essentielle ? Idéal difficile à appliquer, certes, mais que deviendrait notre effort de raison si nous n'espérions pas, en rapport avec des idéaux, en une amélioration du genre humain, tant dans le domaine du savoir que dans le domaine des pratiques ? Ne peut-on raisonnablement espérer en un progrès de la raison humaine ? [...]
[...] 2 : L'IMPERATIF CATEGORIQUE DE KANT. C'est un impératif, un ordre, une mesure d'insistance, une obligation qui ne se discute pas. C'est un devoir absolu qui structure toute la morale chez Kant. Dans l'extrait : Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse valoir comme maxime de volonté universelle la maxime signifie la motivation, ce qui nous pousse à vouloir. C'est donc une obligation de nous assurer que les principes et les buts de notre volonté soient compatibles avec la volonté d'autrui. [...]
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