Dissertation de Philosophie sur la punition. La punition aide-t-elle à distinguer le bien du mal ou les fait-elle confondre ? La justice n'est pas agir par intérêt ni pour l'utilité, et agir par peur n'est pas agir en homme responsable. Comment faire mal serait-il faire le bien ?
[...] On distingue deux grandes périodes dans le développement de la philosophie de Kant : 1. La période précritique (les écrits publiés avant 1770), où Kant s'efforce de résoudre des questions de physique et de philosophie (Réflexions sur la véritable nature des forces vives, 1746) ou de résoudre le problème de l'origine du monde (Histoire naturelle et théorie général du ciel, 1755). Les écrits de cette période sont plus lyriques que rigoureux La période critique (à partir de la Dissertation de 1770), qui représente la philosophie de Kant proprement dite. [...]
[...] Biographie et bibliographie de Kant : Philosophe allemand (Königsberg 1724 idem 1804). Il ne quitta point sa ville natale. Né d'une famille modeste, il entra en 1732 au collège Frédéric, alors dirigé par un partisan de la secte piétiste qui prêchait la régénération intérieure par la médiation personnelle de l'Ecriture. A l'université, il reçut l'enseignement de Martin Knutzen, piétiste et disciple de Wolff. Il fut précepteur (1746-1755), puis, devenu docteur (1755), il est nommé professeur de logique et de métaphysique (1770). [...]
[...] Peut-être est-ce un juste, un innocent, peut-être est-ce l'accusateur le méchant. L'Accusateur : celui qui accuse sans cesse à droite à gauche, sa famille la société, l'autre, jeune ou vieux, blanc ou noir, pour détruire le respect pour les maîtres (par exemple Socrate, ou le Dieu-homme des chrétiens), le respect pour les parents, l'espoir mis dans les jeunes, et plus généralement pour détruire les freins mis par la morale à le violence et au sadisme, en présentant la violence et le sadisme comme rédemption et justice et en trouvant des imbéciles ou des méchants pour le croire ou avoir l'air de le croire. [...]
[...] N'est-ce qu'un mot, un idéal qui ne peut jamais s'incarner dans une vie sociale ? Si l'on enlève la morale, la punition n'est plus qu'un acte de guerre ou d'agression, qui n'a aucun titre à s'appeler punition Et faire mal à une personne, parce que c'est utile (mais pas à la personne) apparaît comme scandaleux sur le plan de la morale, justement. Tels ces camps de concentration et d'extermination divers du XX siècle, ces savonnettes ou ces abats-jour à base de corps humains, ces dents en or récupérées. [...]
[...] Il y a le parent qui éduque. Peu à peu, l'enfant grandissant, la punition disparaît, on se met à expliquer, à discuter : la punition est auparavant un mal clair pour l'enfant qui n'est pas d'âge à voir clairement le mal qu'il fait (en mettant par exemple). Elle aide donc à symboliser le mal fait, à accrocher l'étiquette mal à ce qui est associé par le souvenir au mal subi de la punition (mal subi pour le bien de l'enfant et non pour soulager les tensions du parent). [...]
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