Une réponse évidente à cette question nous vient spontanément. En effet, le philosophe est une personne qui ne possède pas la vérité et la sagesse mais c'est celui qui fait le chemin qui permet de s'en rapprocher. Or, si on suppose l'existence de préjugés dans la pensée, on n'accédera jamais à la vérité. Aussi, la pensée philosophique est une réflexion rationnelle qui permet d'accéder à la vérité. Cette notion s'oppose alors à celle de préjugé qui n'est qu'une simple opinion, un avis subjectif et irrationnel qu'un individu se forge au cours de son existence. Ainsi, il semble impossible de penser avec des préjugés, la pensée serait donc rationnelle (...)
[...] Si cela n'était pas le cas, nous ferions partie des sceptiques. Le scepticisme est une attitude qui consiste à douter de toute forme d'affirmation dans la mesure où la vérité est inaccessible. Ainsi, les sceptiques prétendent qu'il n'existe aucune vérité. Or, puisqu'ils cherchent à nous convaincre de la vérité de sa position, elle est incohérente. Nous pouvons alors réfuter la thèse des sceptiques en montrant que le scepticisme est un genre de paralysie de nos actions puisque tous nos buts sont incertains. [...]
[...] En effet, il peut arriver que la pensée dépasse les préjugés. Ainsi, nous pouvons penser par nous-mêmes, c'est-à-dire se débarrasser de toutes nos opinions. Une pensée est une idée que l'on se fait et qu'on ne remet pas en question puisqu'on la sait véritable. En effet, nos propres pensées viennent de connaissances viennent de connaissances que l'on acquiert au cours de notre vie. Par contre, le préjugé ne peut être associé à la notion de pensée puisque celui- ci n'est pas réfléchi et pas justifié. [...]
[...] Nous pouvons nous appuyer sur un exemple d'Aristote, sous forme du syllogisme Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme, donc Socrate est mortel Ici, la conclusion est démontrée par la mineure et cette dernière est justifiée par la majeure. Cependant, nous ne sommes pas certains que tous les hommes soient mortels car il n'y a aucune justification. On peut donc affirmer qu'il est impossible de penser sans préjugés. De plus, il semble impossible de se débarrasser de nos préjugés. [...]
[...] Peut-on penser sans préjugés ? Une réponse évidente à cette question nous vient spontanément. En effet, le philosophe est une personne qui ne possède pas la vérité et la sagesse mais c'est celui qui fait le chemin qui permet de s'en rapprocher. Or, si on suppose l'existence de préjugés dans la pensée, on n'accédera jamais à la vérité. Aussi, la pensée philosophique est une réflexion rationnelle qui permet d'accéder à la vérité. Cette notion s'oppose alors à celle de préjugé qui n'est qu'une simple opinion, un avis subjectif et irrationnel qu'un individu se forge au cours de son existence. [...]
[...] Pour cela, nous avons vu que toute pensée repose essentiellement sur un fondement et que celle-ci avait le pouvoir de s'échapper de la personne qui pense. En conclusion, il serait souhaitable de penser sans aucune opinion afin de ne pas juger une personne sur des faits non fondés. Or, des causes extérieures comme l'environnement familial rendent très difficile une pensée sans préjugés. Il faudrait donc penser sans préjugés mais les influences extérieures nous prouvent que cela est impossible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture