La pensée est une faculté propre à l'Homme, celle-ci s'associe à la notion de conscience, c'est-à-dire le fait d'exister en tant que sujet, de savoir dire "je". La conscience est à la base de la pensée. La possession du "je" est un privilège humain, nous dit Emmanuel Kant ; par le "je", je me pense ainsi que le montre la formation du "je" chez l'enfant.
La conscience de soi fonde l'unité de la personne. Dès lors que nous existons en tant que sujet, nous avons cette faculté de penser, de nous interroger sur le monde qui nous entoure. Cependant, la pensée est plus complexe à développer que cela nous paraît (...)
[...] La pensée est individuelle mais vise un universel. Vouloir faire comme tout le monde, peut être vu ici comme une atteinte à ma liberté, non la liberté physique mais morale. Je suis libre de penser mais l'opinion générale veut qu'on se range dans son sens On voit donc ici que penser n'est pas si évident qu'il n'y paraît, ou plus précisément, penser par soi-même. Par exemple, lorsqu'un mouvement de grève se met en place par des étudiants par exemple, nombreux sont ceux qui ignorent les motifs réels d'un tel mouvement mais qui décident d'y participer parce que les gens autour pensent qu'il est important de mener à bien la grève. [...]
[...] Penser est-ce se libérer de l'opinion ? La pensée est une faculté propre à l'Homme, celle-ci s'associe à la notion de conscience, c'est- à -dire, le fait d'exister en tant que sujet, de savoir dire je La conscience est à la base de la pensée. La possession du je est un privilège humain nous dit Emmanuel Kant; par le je je me pense ainsi que le montre la formation du je chez l'enfant. La conscience de soi fonde l'unité de la personne. [...]
[...] Nous suffit-il de penser pour faire abstraction de l'opinion d'autrui à notre égard ? Cela n'est pas si évident. En effet, dans la pièce de théâtre Huit clos Sartre écrit la célèbre formule : l'enfer, c'est les autres Cela signifie que nous sommes enfermés par le regarde d'autrui, ce regard qui nous fige et nous réifie, ce regard qui nous constitue. En quelques sortes, ce que les autres pensent de moi, c'est que je pense de moi aussi en conséquence. [...]
[...] Entendons- nous bien sur le fait que se détacher de l'opinion générale ne signifie pas aller à l'encontre de celle-ci mais prendre du recul par rapport à elle pour ensuite décider de la suivre ou non. Se détacher d'une opinion, ne veut pas dire entrer en conflit avec elle mais savoir juger de son contenu, des raisons pour lesquelles elle est ainsi et pas autrement. Nous avons donc vu que tout Homme naissait avec la faculté de penser mais que celle-ci, même innée, se développe et s'alimente au fil du temps. Il n'existe pas une seule et unique façon de penser et la difficulté réside sur le Comment penser ? [...]
[...] On ne peut pas ignorer l'opinion de l'autre, l'opinion générale, elle fait partie de notre quotidien et nous permet de nous construire, de nous affirmer, en l'approuvant ou bien en allant à son encontre, ou tout simplement en la nuançant. Pour cela, des outils tels que la culture générale nous permettent de mieux faire face à ce problème, notre force de caractère, notre ouverture d'esprit et notre capacité d'écoute de l'autre entrent également en compte. Mais se libérer de l'opinion est-ce là une manière avant tout de se libérer des autres ? [...]
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