Socrate nous dit que personne ne veut le mal. On est pourtant en droit de se demander quels motifs poussent à agir, par exemple, les criminels. Si seul le bien est susceptible d'être l'objet de la volonté, nous pouvons donc nous demander d'où vient le mal et si on peut l'exercer volontairement.
Nous pouvons déjà nous interroger sur la notion de mal. Il est possible de distinguer le mal métaphysique, qui exprime l'imperfection du monde, du mal moral qui qualifie l'action des hommes non conforme à ce qu'il est "bien de faire" (pêché, crime...), du mal physique qui qualifie les sentiments des hommes (tristesse, souffrance...) (...)
[...] La légitime défense est considérée comme légale et morale puisqu'elle consiste à mettre sa vie à l'abri, même s'il faut tuer pour cela. Dans ce cas, on peut aussi légitimer le vol d'un homme qui cherche à tout prix quelque chose à manger pour sa survie. Souvent, lorsqu'on vole ou qu'on fait mal c'est pour se protéger, on ment lorsque c'est le seul moyen que l'on a de sortir d'une situation trop difficile. Le mal est donc la conséquence de certains actes et de certaines idées, mais il peut aussi être une intention, faute de mieux. [...]
[...] Si le mal est le fruit d'une erreur, alors il n'est pas volontaire. S'il est le fruit d'une faute, alors le mal peut être volontaire car s'il entraine la culpabilité c'est qu'il y a responsabilité. Enfin, s'il est le fruit d'une erreur, le mal n'est pas voulu puisque l'erreur est quelque chose de typiquement humain. Dans l'attitude naturelle, l'existence du mal est très difficilement acceptable donc nous en venons à supposer que l'exercice du mal est toujours involontaire et que dans les rares cas où il est voulu, il est fait dans le but de faire le bien même si un manque de réflexion ne montre pas le bien là où il devrait être. [...]
[...] Peut-on vouloir le mal pour le mal ? Socrate nous dit que personne ne veut le mal. On est pourtant en droit de se demander quels motifs poussent à agir, par exemple, les criminels. Si seul le bien est susceptible d'être l'objet de la volonté, nous pouvons donc nous demander d'où vient le mal et si on peut l'exercer volontairement. Nous pouvons déjà nous interroger sur la notion de mal. Il est possible de distinguer le mal métaphysique, qui exprime l'imperfection du monde, du mal moral qui qualifie l'action des hommes non conforme à ce qu'il est bien de faire (pêché, crime . [...]
[...] On peut vouloir faire le mal de manière mesurée, pour un but précis. On peut faire le mal dans le but de la réaction de l'individu concerné en général. C'est le cas de la punition : par exemple, la classique fessée, douleur physique et mal moral puisque cela entraine une humiliation qui vise à faire réagir l'enfant par rapport à ce qu'il a fait et qu'il n'aurait pas du faire, dans le but qu'il ne le fasse plus. Ici, il y a une positivité du mal puisqu'il a un but même si cela peut être mal vécu. [...]
[...] La religion interdit le vol, le crime, la violence ; donc il est difficile de croire qu'un individu croyant puisse intentionnellement faire le mal. Mais finalement, les motifs et mobiles qui poussent l'individu à agir sont- ils déterminants en eux-mêmes ? Qu'est-ce qui serait à l'origine de la volonté et de la liberté On peut se demander si un homme peut être attiré par le mal. On peut voir chez l'homme une véritable volonté du mal puisqu'il peut être capable de vouloir admettre le mal pour le mal. Ici, l'homme va donc au-delà de la méchanceté puisqu'il devient pervers. [...]
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