Dissertation de philosophie sur le thème de la liberté : « la loi est-elle un obstacle à la liberté ? ».
[...] Pour Marx, la démocratie est une idéologie car elle fait croire au peuple qu'il a le pouvoir. Ainsi, dans toute société il ya une classe dominante (celle qui possède des moyens de production), qui possède du capital, et une classe dominée dont les biens proviennent du travail. La classe dominante exploite la classe dominée, chaque individu n'est que le reflet de sa classe sociale. Ainsi, il existe un déterminisme social qui force tout homme à se confondre avec la classe dont il est originaire. [...]
[...] En effet, un être ignorant est victime du déterminisme puisqu'il ignore son existence, il subit les lois parce qu'il ne les connait pas, donc il ne sait pas qu'il est soumis. Peut-on parler de liberté en excluant l'idée de changement autonome ? Si je ne peux me libérer que par l'intermédiaire d'autrui, cette forme de libération ne serait-elle pas aliénante ? On peut envisager une façon de concilier déterminisme et autonomie. Certes, l'individu est soumis à une nature. Cependant, il existe en lui la trace, l'indice qui n'est pas que cela (Kant). [...]
[...] C'est celui de la pensée. En effet, n'y a-t-il rien de plus angoissant que le sentiment de voir sa pensée s'échapper ? On sent qu'on ne maîtrise plus son fonctionnement. Quand un sujet se rend compte que sa pensée obéit à d'autres lois qu'aux siennes, il a l'impression d'être possédé. Et pourtant, connaître ces lois qui dominent la pensée loin de produire un effet aliénant devrait produire un effet libérateur. En connaissant les lois qui organisent le psychisme, je peux éviter les troubles les plus graves et être plus heureux ; en les connaissant je suis moins dépendant d'elles. [...]
[...] Chacun pense qu'il est le sujet de la pensée. Pourtant de nombreux exemples montrent que ceci n'est qu'une illusion : les rêves, les actes manqués. Tous ces phénomènes tendraient à montrer que la liberté de penser n'est qu'une fiction née de l'ignorance humaine. Au-delà du sujet, il y a le sujet réel : l'inconscient. Il existe des lois qui suppriment toute liberté dans la mesure où elles dominent la pensée même de l'homme Les lois sociales Chacun croît être libre de ses choix (Karl, Durkheim). [...]
[...] Critique du déterminisme : la loi n'est pas un obstacle à la liberté 1. Il ne faut pas s'opposer à la loi pour être libre, il faut la connaitre Les lois s'imposent à l'homme. Vouloir les éviter conduit à un enfermement encore plus grand. L'individu qui nie le rôle de la société est souvent bien plus conformiste que celui qui est conscient de l'action sociale. La révolte contre la loi est un acte stérile. Par contre, tout homme, en tant qu'être rationnel, peut connaître ces lois : plus l'homme connaît ces lois, plus il peut les utiliser et devenir puissant. [...]
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