Suis-je libre de penser ce que je veux ? - publié le 03/09/2007

Résumé du document

C'est pourquoi, on peut se demander si l'homme est libre de penser ce qu'il veut ? La liberté de pensée reflète-t-elle quelque chose de réel ou d'illusoire ? L'homme est-il maître de sa pensée ? »

Extraits

[...] En effet, l'homme est le seul être qui a pu transformer son milieu naturel. Grâce à la société, l'homme a pu lutter contre le milieu naturel, mais cela implique également l'existence de contraintes. Selon Marx, la société détermine entièrement le comportement humain. Quelles que soient son origine et sa classe sociale, l'homme est prisonnier de ses racines, de son milieu : donc l'homme ne peut être libre de penser ce qu'il veut, car toutes ses pensées ne sont que le reflet de sa catégorie sociale, la liberté est totalement illusoire. [...]

[...] De la même manière, les rêves sont aussi un exemple montrant que l'homme n'est pas libre de penser ce qu'il veut. En effet, le rêve est constitué de restes diurnes de la journée qui sont transformés pour satisfaire les désirs du sujet. Ainsi, le rêve semble très souvent chez l'homme être ressenti comme incompréhensible, invraisemblable et très bizarre. De ce fait, quand l'homme rêve, il pense à des choses qui sont incontrôlables et qui lui échappent totalement. Comment alors expliquer l'existence de tels phénomènes sans faire l'hypothèse de lois qui dominent la volonté ? [...]

[...] Pourtant, l'existence de lois comme celles du psychisme ou celle qui régissent la société, rend peu probable la liberté de pensée chez l'homme. Donc, l'homme ne peut être libre de penser ce dont il a envie ; la connaissance parfois insuffisante des lois qui le gouvernent explique cela. Ce n'est qu'avec une connaissance beaucoup plus approfondie, mais qui ne pourra pas être totale, que l'homme pourra espérer être libre de penser ce qu'il veut. Sans cela, la liberté de pensée est strictement impossible. [...]

[...] Si l'homme souhaite penser ce qu'il veut, le sujet est libre de cela. C'est pourquoi, en s'appuyant sur la thèse cartésienne, la liberté de pensée chez l'homme est indubitable. Outre la capacité de vouloir définie dans le libre arbitre, il y a également une capacité de choisir. En effet, l'homme étant rationnel, il peut choisir de penser comme de ne pas le faire. D'après le libre-arbitre, l'individu est libre. L'homme est libre, tout ce qui émane de lui est libre, et par conséquent sa pensée surtout. [...]

[...] Prisonnier des lois naturelles en tant que corps, l'homme possède par la volonté le sentiment de liberté. La volonté est une faculté que l'homme possède en lui à chaque instant de son existence, on dit qu'elle est inaliénable. Ainsi, le sujet est libre d'agir et donc de penser ce qu'il souhaite. Même si parfois, il a l'impression que ce n'est pas lui qui pense, en fait intérieurement, c'est le contraire, du fait de l'inaliénabilité de la volonté et donc de sa liberté. [...]