Dissertation de Philosophie sur le langage. Le langage ne sert-il qu'à communiquer ? Le sens commun aurait tendance à affirmer que le langage sert à communiquer les animaux, ayant eux aussi un langage, seraient par conséquent nos semblables ; or la conscience commune prône paradoxalement le contraire. Ce qui signifie que quelque chose distingue le langage humain et animal, ce qui nous incombe c'est de connaître l'origine de cette différence, de cette divergence ou même, on peut le dire, de ce fossé. Le langage humain est-il spécifique ? N'existe-t-il pas d'autres fonctions qui seraient le « reflet » de la nature humaine ?
[...] Le langage ne sert-il qu'à communiquer ? Le sens commun aurait tendance à affirmer que le langage sert à communiquer les animaux, ayant eux aussi un langage, seraient par conséquent nos semblables ; or la conscience commune prône paradoxalement le contraire. Ce qui signifie que quelque chose distingue le langage humain et animal, ce qui nous incombe c'est de connaître l'origine de cette différence, de cette divergence ou même, on peut le dire, de ce fossé. Le langage humain est-il spécifique ? [...]
[...] Ainsi, le langage évite des violences inutiles. Enfin, le langage a permis le progrès et la diffusion des techniques à travers l'écriture (invention de l'imprimerie Nous sommes ce que nous sommes grâce à notre passé que nous conservons, le langage est donc mémoire de l'humanité. C'est donc en cela que le langage enrichit la pensée et nous fais alors découvrir un nouvel aspect du langage humain qui se révèle soudainement être beaucoup plus complexe que nous l'avions imaginé. Après avoir étudié le langage, ses caractéristiques et ses fonctions diverses, une vérité évidente s'impose à nous : le langage ne sert pas qu'à communiquer. [...]
[...] Le langage se révèle donc être un moyen de communication interhumaine immédiate qui traduit la pensée. Il permet d'échanger, de discuter, de transmettre des informations et fait partie de nous puisque la pensée est l'appropriation par l'Homme du langage et de la langue. Nietzsche, philosophe allemand du XIX éme siècle montrera la nécessité de la communication chez l'Homme qui a commencé à parler pour survivre : il était l'animal le plus menacé mais grâce au dialogue avec autrui, il réussi à transformer la nature (cf. [...]
[...] Tout d'abord, le langage représente un pouvoir sur autrui pour quatre raisons. En effet, parler c'est déjà un acte : au niveau locutoire (je joue de la pensée sur mon corps), illocutoire (je propose quelque chose en le disant) et perlocutoire (je provoque quelque chose chez autrui en le disant). Ensuite la rhétorique est ouvrière de persuasion : les grands orateurs, la publicité ou même la propagande nous influencent énormément car ils jouent sur nos passions qui s'avèrent difficile à contrôler. [...]
[...] En effet, le langage humain est vocal, c'est-à-dire articulé alors que celui de l'abeille par exemple est gestuel et donc beaucoup plus limité. De plus, chez cet animal, il n'y a pas de dialogue autrement dit il n'y a pas l'élaboration d'un message à partir d'un autre message. Chez l'Homme, il y a un échange linguistique : son langage est donc conceptuel, acquis et culturel alors que celui de l'abeille est inné et naturel. Enfin, le langage humain s'analyse en différentes parties, elles-mêmes analysables : il s'agit donc de la double articulation (phrase mots syllabes) qui n'existe pas chez l'animal. [...]
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