Dissertation de Philosophie sur le sujet : "Toute interprétation est-elle subjective ?".
[...] L'espace et le temps sont des domaines relatifs au sujet transcendantal, c'est universel. Des choses peuvent être dépendant de nous et être universelles. Il s'agit de montrer qu'il y a une méditation entre le sujet et le réel. Le subjectif est dans une tension soit le subjectif est du purement relatif soit le subjectif peut devenir un espace d'objectivité parce que se sont des déterminations du sujet qui pose les conditions de l'objet. L'objet n'existe que du fait de la relation avec le sujet. [...]
[...] Les choses sont sens, les choses me parlent, ici on va plus loin, il n'y a pas une chose qui existe indépendamment du sens qu'on lui donne, il y a des domaines de la réalité qui sont créés pas la subjectivité. La subjectivité est créatrice de réalité, c'est-à-dire comment la subjectivité est créatrice de sens. Ce sens n'étant pas un ajout, il n'y a pas un idéal subjectif. Le sens philosophique est de montrer qu'il y a des sens derrière. Il n'y a pas de verité. [...]
[...] Il faut accepter que la science de la culture soit subjective, ce qui ne veut pas dire que les contenues sont faux. La notion d'interprétation nous oblige à abandonner la notion de vérité au profit de l'illusion. Il faut déjouer les illusions. Il y a la dénonciation de l'illusion. C'est une personne critique, divine qui opère. Nous ne pouvons pas avoir des énoncés définitifs. L'histoire est 3 déterminée parce que nous sommes de nature histoire. Notre époque a des conséquences sur la science. Il faut récuser le dogme de l'objectivité. [...]
[...] Comment peuton dire qu'une connaissance est objective ou subjective ? L'objectivité de l'histoire consiste à reconnaître les hypothèses comme seulement possible et a tenu compte d'autres hypothèses envisageables. L'histoire comme science peut énoncer des faits avérés (l'existence de camps de concentration et de la Shoah), mais elle n'accède pas à un objet (ou seulement de manière indirect) et ne peut prétendre énoncer une vérité sur les relations de causes à effets si ce n'est sur le mode de l'hypothèse et en cherchant le probable). [...]
[...] Toute interprétation est-elle subjective ? L'interprétation renvoi à une activité d'un sujet consistant à projeter une signification sur un objet. En ce sens si elle dépend du sujet, si elle est subjective alors elle risquerait de ne pas pouvoir prétendre à une objectivité. Mais si la subjectivité était toujours interprétation alors elle ne serait que la production incessante d'illusion. Aucune vérité ne serait accessible. C'est une activité propre du sujet à produire des interprétations et des illusions. Est-il alors possible de redéfinir une subjectivité qui ne soit pas purement relative et qui puisse ne pas seulement errer ? [...]
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