Dissertation dont le sujet est : Doit-on apprendre à devenir soi-même ? L'homme est sujet à des changements permanents qu'il doit s'attribuer pour construire son identité personnelle, c'est-à-dire pour devenir soi-même. L'homme est donc un être en devenir. C'est grâce aux expériences et parfois aux obstacles auxquels il est confronté que l'homme se forge.
[...] Dès lors se demander que suis-je ? Où encore si je ne suis pas moi qui suis-je ? Semble tout a fait normal mais cela donne l'élan nécessaire à l'Homme pour devenir ce qu'il est vraiment. Pourtant il n'y a rien que l'on se doive de faire. Et si la simple possibilité de ne pas apprendre à devenir soi-même existe je ne vois pas pourquoi, à cause d'une nécessité logique ou morale d'ailleurs, on devrait se priver d'un telle liberté. [...]
[...] Surtout que dès que l'on veut poser des mots sur cette notion on se rend compte que l'on peut douter de sa connaissance de soi. Dès lors on peut se demander si l'on doit apprendre à devenir soi-même. Au premier abord si je me place du côté où l'homme n'est pas soi-même à la naissance et donc naît incomplet il semble obligatoire d'apprendre à devenir soi-même. L'homme serait donc un être en devenir, à cause de sa conscience et de sa condition humaine, grâce à ses expériences. [...]
[...] Je pourrais donc me connaître moi-même et ne pas être moi-même. Mais cette possibilité, ce choix ne semble pas être sincère puisqu'il faudrait mentir aux autres mais aussi à moi-même. Il y aurait donc un problème d'identité. Qui serait complété par un problème sociale ou juridique en effet si l'on n'est pas soit même on ne pourrait nous accusé car ce ne serait pas nous qui aurions fait cela et donc poserait le problème comme certain le nomme de l'imputabilité c'est-à- dire que l'on ne serait pas responsable de nos actes. [...]
[...] Il me semble incontournable d'apprendre à le devenir. Comme l'a dit Hégel Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence : il existe d'une part, au même titre que les choses de la nature ; mais d'autre part, il existe aussi pour soi. Il se contemple, se représente à lui-même et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi Cela illustre ce qu'on appelle la condition humaine, c'est-à-dire que c'est le rapport de l'homme à lui-même et au monde. [...]
[...] Peut-être faut-il alors comprendre que le soi-même est composé de deux parties. Tout d'abord une qui serait l'ensemble de mes actes passés, c'est-à-dire ce que je suis pour les autres. Et la seconde qui serait l'ensemble de mes possibilités c'est-à-dire ce que je suis pour moi. Pour apprendre à se connaître il faudrait donc faire un écart entre ce que je suis réellement et que j'ignore c'est-à-dire un être indéterminé et ce que je suis à mes propres yeux et aux yeux des autres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture