La technique constitue quasiment chaque élément de notre entourage. Par exemple, celle-ci est énormément utilisée dans le monde du travail dans l'automatisation des tâches grâce aux machines. En associant alors directement la technique à l'homme, on pourrait naturellement l'associer au mot « humanité ».
Cependant, la technique n'est qu'un moyen que l'homme a trouvé pour atteindre ses objectifs. Il semblerait alors difficile de la qualifier d'humaine. Ainsi, les termes « humanité » et « inhumanité » peuvent et doivent être compris dans le sens « pour l'homme » ou « contre l'homme ».
Ainsi, ne semblerait-il pas que la technique soit un moyen propre à l'homme pour atteindre ses objectifs ? Peut-on alors affirmer l'humanité de la technique lorsqu'elle semble se retourner contre lui et l'environnement ? La technique outrepasse-t-elle ses limites en réalisant des phénomènes non naturels ? Cette question en implique directement une autre : quels sont ses limites qui pourraient nous instruire sur son humanité ?
Premièrement, l'humanité de la technique semble être définie par son appartenance exclusive à l'homme.
Depuis toujours, la technique est le propre de l'homme. Grâce à elle, il se distingue des animaux par l'invention et l'imagination qui lui permet de créer des outils. La différence capitale entre l'homme et l'animal se situe dans la puissance de son cerveau. C'est par ailleurs ce dernier qui lui permet, contrairement aux animaux, de créer des outils techniques (qui vont des lances pour chasser il y a des millions d'années aux machines électriques de nos jours). Ainsi, même chez les scientifiques, ce critère de maîtrise de techniques suffit à lui seul à classer un être vivant dans la lignée humaine. C'est un critère aussi puissant que le langage ou la bipédie permanente. (...)
[...] Sujet : Humanité ou inhumanité de la technique ? La technique constitue quasiment chaque élément de notre entourage. Par exemple, celle-ci est énormément utilisée dans le monde du travail dans l'automatisation des tâches grâce aux machines. En associant alors directement la technique à l'homme, on pourrait naturellement l'associer au mot humanité Cependant, la technique n'est qu'un moyen que l'homme a trouvé pour atteindre ses objectifs. Il semblerait alors difficile de la qualifier d'humaine. Ainsi, les termes humanité et inhumanité peuvent et doivent être compris dans le sens pour l'homme ou contre l'homme Ainsi, ne semblerait-il pas que la technique soit un moyen propre à l'homme pour atteindre ses objectifs ? [...]
[...] En effet, la technique peut alors être considérée en tant qu'innovation sortant du contexte de la nature. Ce renversement moderne apparaît lorsque la technique ne se contente plus d'imiter ou prolonger les phénomènes naturels et en vient à créer des phénomènes inexistants à l'état naturel ou transformer les êtres vivants. L'homme prend alors des responsabilités en créant la bombe atomique, ou les biotechnologies, ou le clonage. Ceci retranscrit alors l'inhumanité de la technique : de quel droit peut-on créer ou enlever des vies si nous ne sommes pas des dieux ? [...]
[...] Cela est alors inhumain car contre l'éthique. Dans le cas où nous nous prendrions pour des dieux ou des êtres supérieurs, nous ne serions pas, par définition, humains. On peut alors se demander si la technique n'aurait pas outrepassé ses limites en réalisant plus que ce qui est utile. La technique est un moyen propre à l'homme pour atteindre ses objectifs. Cependant, il semblerait qu'elle se retourne parfois contre lui et l'aliène ou qu'elle détruise la nature et l'environnement. Il semblerait alors que la technique se rapproche de l'humanité lorsqu'elle prolonge seulement les phénomènes naturels, et quels s'en éloigne lorsqu'elle en vient à inventer et créer des choses et phénomènes non dictés par la nature à l'origine de la planète. [...]
[...] En outre, la technique va en défaveur de l'homme ouvrier et du prolétariat. Avec l'arrivée de l'automatisation du travail, les machines commencèrent à réaliser efficacement et à moindre coût le travail qui était jusque-là ouvrier. Ainsi, la force de travail de l'ouvrier perd de sa valeur avec l'avancée de la technique et du machinisme industriel alors que le prolétaire se caractérise par la seule vente de sa force de travail. Ainsi, il se voit dépossédé de lui-même et donc il est aliéné et asservi par la poursuite irrationnelle du profit. [...]
[...] Or l'homme se définit par sa morale ; en allant contre celle-ci par le biais de l'environnement, la technique va contre l'homme. En effet, les produits de la technique ont besoin de matières premières et d'énergie (du pétrole pour le carburant par exemple). Les produits de la technique, et donc par implication la technique elle-même, épuisent la planète et l'environnement en s'emparant de ces ressources. Or l'homme est apparu sur terre grâce à des conditions de vie, faites par la nature, idéales. [...]
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