Afin de répondre à cette problématique, trois axes majeurs constitueront le développement : nous verrons d'abord en quoi l'homme est un animal raisonnable puis nous analyserons cette expression en fonction des deux définitions de la raison : conscience morale et faculté de connaître (...)
[...] Si l'homme réfrène ses passions c'est uniquement parce que sa conscience (raison pratique) ou parfois son expérience, sa connaissance, lui intiment de ne pas le faire, phénomène que ne connaît pas toujours l'animal. Ainsi grâce à cette raison, l'homme a la faculté de réfléchir, ce connaître et surtout de construire sa vision du monde comme il veut voir le monde alors que le monde s'impose à l'animal qui ne se sait pas différent du monde (immanence de l'animal par opposition à la transcendance de l'homme). [...]
[...] C'est une conscience que n'a pas l'animal car sans foi ni loi celui-ci n'a pas de valeurs et donc pas de conscience : il répond uniquement aux lois de la Nature qui lui sont innées contrairement aux lois acquises par l'Humanité. Cependant cette idée est ébranlable car l'homme est libre et si le franchissement de limites fixées par la conscience morale provoque souvent des dilemmes psychologiques, la conscience morale ne constitue en rien une barrière matérielle : elle est franchissable à tout moment. A ce moment, l'homme dépassant sa conscience n'a plus rien de raisonnable il a alors un statut presque équivalent à celui de l'animal. [...]
[...] Car en effet comment une raison si l'on ne possède pas d'âme ? Car la raison, si elle peu être définie autant par la conscience morale (on parlera alors de raison pratique), c'est aussi la faculté de connaître qui l'une et l'autre ne pourraient s'exercer sans l'existence d'une âme. Afin de répondre à cette problématique, trois axes majeurs constitueront le développement : nous verrons d'abord en quoi l'homme est un animal raisonnable puis nous analyserons cette expression en fonction des deux définitions de la raison : conscience morale et faculté de connaître Première Partie : Pourquoi l'homme est il incontestablement un animal raisonnable ? [...]
[...] Transition : Ainsi la conscience morale de l'individu le guide en fonction de ses propres valeurs mais l'individu n'est pas toujours gouverné par sa conscience morale : il est libre de la 3 franchir et soumis à une part d'inconscient. Mais la raison de l'homme ne se borne pas seulement à sa conscience morale (raison pratique de Kant), c'est aussi la faculté de connaître. Troisième Partie : En quoi la faculté de connaissance, sa capacité de réflexion (intelligence) font elles de l'homme un animal différent des autres et peut être même une espèce supérieure ? L'homme capable d'agir sur le monde, est capable dans une certaine mesure de le comprendre, en tout cas il tente de l'expliquer. [...]
[...] L'homme apparaît alors comparé à l'animal, d'expliquer le monde mais son aspect de connaissances par rapport à la complexité du monde peut paraître infime. Si l'homme est un animal raisonnable c'est donc bien par opposition aux autres espèces animales Conclusion : L'homme est donc un animal raisonnable mais seulement par opposition aux autres espèces animales qui ne possèdent pas d'âme et donc pas de raison. Ce sont sa conscience morale comme sa faculté de connaître, en d'autres termes sa raison qui font de lui cet animal raisonnable différent. [...]
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