Dissertation de philosophie sur la notion de démocratie et son impact sur le clivage entre les « dominants » et les « dominés ». En confiant la souveraineté à la Nation, la démocratie gomme, d'une certaine manière, la rupture entre les classes. C'est le système politique qui semble ainsi être le plus avantageux pour les citoyens, si on le compare à la monarchie ou à l'aristocratie. Mais est-il vraiment irréprochable ? Et sommes-nous réellement en mesure de critiquer la démocratie ?
[...] Et le clivage entre les dominants et les dominés n'est pas caractéristique de la démocratie, mais est-ce vraiment justifié, et surtout, est-ce vraiment nécessaire ? [...]
[...] Cela gomme d'une certaine manière le clivage entre les dominants et les dominés Seulement, ce clivage ne persisterait- il pas, même si il semble atténué ? Donner le pouvoir aux citoyens, cela permet-il réellement de remonter en quelque sorte les dominés au rang des dominants ? Ou sont-ils, en quelque sorte, condamnés à rester dominés ? Avons- nous la possibilité de trancher ? Peut-on réellement critiquer la démocratie ? La démocratie est d'une part le système politique le plus avantageux pour les citoyens, notamment par rapport aux autres systèmes comme la monarchie ou l'aristocratie. Cependant, est-elle vraiment irréprochable ? [...]
[...] La démocratie, un système politique avantageux pour les citoyens A. Une souveraineté confiée à la Nation Dans une démocratie, ce sont les citoyens qui exercent le pouvoir, que ce soit le pouvoir exécutif, législatif ou judiciaire, notamment grâce au droit de vote. En effet, lors des élections présidentielles par exemple, les citoyens ont le pouvoir de choisir le candidat qui leur semble proposer le meilleur programme, les meilleurs projets de lois pour la Nation, celui qui, selon eux, honorera le mieux la fonction de Président de la République. [...]
[...] III) Sommes-nous en mesure de critiquer la démocratie? A. La critique, une question de point de vue La démocratie peut être critiquée si l'on se place au rang des dominés et soumis mais cela n'est pas forcément le cas si l'on se place au rang des dominants Tout dépend de notre statut, on encore de la place que l'on occupe au sein de la société. Les dominants vont plus facilement nier le clivage qui existe entre eux- mêmes et les dominés tandis que les dominés vont préférer, dans la majorité des cas, revendiquer cette rupture. [...]
[...] Seulement, est-il réellement possible de changer la démocratie ? N'est-ce pas la nier toute entière ? Et si nous la nions, désirons-nous vraiment changer de système politique pour revenir à la dictature, on encore à la monarchie ? Ne devrions- nous pas admettre qu'un clivage entre les dominants et les dominés est nécessaire au bon fonctionnement d'un Etat ? En effet, certaines espèces d'animaux vivent en clan dirigé par un chef, alors un groupe semble avoir besoin d'un dominant afin de pouvoir se conserver. [...]
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