Dissertation qui étudie la différence entre un corps vivant et un corps mort. La connaissance du vivant passionne encore aujourd'hui philosophes et biologistes. Si d'incroyables progrès ont été faits dans ce domaine dans les dernières décennies, on peut toujours se demander comment définir au mieux un corps, dans le but d'établir la différence qui existe entre un corps vivant et un autre corps, mort. Qu'est ce qui permet de distinguer le corps vivant du corps mort ?
[...] On peut voir par là les croyances religieuses diverses, qui prône l'existence d'une vie après la mort, mais on peut aussi voir que la frontière entre la mort et la vie, entre un corps mort et un corps vivant, n'est pas si grande. Il est possible de prélever sur un corps mort, dans la mesure où celui-ci était un corps vivant avant de changer d'état, des organes qui serviront, dans le cas des greffes et transplantations d'organes notamment, à alimenter un autre corps vivant. Ainsi, d'une certaine manière, le corps mort aide le corps vivant à le rester encore. [...]
[...] Dissertation de philosophie Quelle différence y a-t-il entre un corps vivant et un corps mort ? Tous droits réservés. La connaissance du vivant passionne encore aujourd'hui philosophes et biologistes. Si d'incroyables progrès ont été faits dans ce domaine dans les dernières décennies, on peut toujours se demander comment définir au mieux un corps, dans le but d'établir la différence qui existe entre un corps vivant et un corps mort. Qu'est ce qui permet de distinguer le corps vivant du corps mort ? [...]
[...] Ainsi, le corps de l'homme, au même titre que l'animal, est une machine ordonnée ayant été façonnée des mains de Dieu lui-même, de telle sorte que l'homme fut supérieur aux autres machines, fruits de sa créativité. L'homme est analogue à une machine complexe qui ne s'explique que par mouvements et figures. Descartes assimile le corps vivant à une montre en état de marche et le corps mort à une montre rompue, abimée, dans l'article 6 des Passions de l'âme. Tout ne serait donc qu'une question de mécanique. [...]
[...] L'âme serait-elle ainsi la caractéristique propre du corps vivant, le dissociant radicalement du corps mort ? Aristote explique dans De l'âme qu' «c'est précisément un corps qui [ . ] possède la vie» de telle sorte que corps ne saurait être l'âme». Il poursuit son raisonnement corps, en effet, ne se range pas dans les réalités qui se disent d'un sujet, mais se présente plutôt comme sujet ou matière» et conclut il faut donc nécessairement que l'âme soit substance comme forme d'un corps naturel qui a potentiellement la vie. [...]
[...] Cette différence n'est donc pas franchement marquée, mais reste tout de même essentielle pour comprendre le vivant. Aucun des modèles étudiés ne permet à lui seul de différencier de façon satisfaisante le corps vivant du corps mort. Cependant, on peut établir qu'il existe une certaine unité, cohésion, dans le corps vivant, que l'on ne retrouve pas dans le corps mort, qui se caractérise par son inorganisation notamment. Un corps vivant est un corps mort en puissance, qui le deviendra toujours en acte, dès lors que le sérum de vie reste de l'ordre de la fiction. [...]
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