La philosophie a besoin du sens commun pour exister. En effet, le sens commun, qui englobe ce que les gens en général pensent, sert de nourriture à la philosophie. Celle-ci essaie de comprendre pourquoi il y a ce sens commun. Ensuite la philosophie tente de surpasser ce constat afin d'aller puiser la vérité éternelle.
On voit bien la différence entre l'opposition imposée par le mot "contre" (du sujet que nous traitons) et la matière que fournit réellement le sens commun. C'est donc grâce et non contre celui-ci que la philosophie s'épanouit et peut s'épanouir (...)
[...] La philosophie comme pied de nez au sens commun Dans un second temps, il est indéniable que la philosophie doit aller contre le sens commun. Comme on a pu le voir précédemment, le sens commun s'appuie sur des certitudes du monde sensible. Pendant ce temps, la philosophie entre par sa démarche dans le monde intelligible. On remarque déjà que les deux mondes sont différents, voire opposés. Le sens commun est alors l'implication de fausses vérités. On peut se demander si la philosophie doit laisser ces vérités qui trompent tout le monde, ou au contraire si elle doit éclairer les hommes. [...]
[...] En cela, la philosophie doit aller contre le sens commun, comme le pluriel s'oppose au singulier. Cet argument est d'autant plus justifié que les préjugés ou tout ce qui est supposé comme vrai paralysent tous les processus véhiculés par la philosophie, comme le doute, la réflexion. Ainsi il s'agit d'une opposition entre philosophie et sens commun, sur le plan de la manière de rayonner (positivement pour le premier et négativement pour le second). C'est la recherche perpétuelle des vérités absolues, au détriment des apparences, des préjugés. [...]
[...] La philosophie doit-elle aller contre le sens commun? Introduction La philosophie, de par son étymologie grecque, signifie littéralement "l'amour de la sagesse" (philein : aimer, sophia : sagesse). On entend ici par sagesse la capacité à émettre des jugements à l'aide d'une logique de rationalité. La philosophie s'inscrit donc dans une quête -ininterrompue- du savoir. En face de cela, le sens commun, ensemble de vérités admises par le plus grand nombre est une notion figée, du moins à l'échelle humaine. [...]
[...] Celle-ci essaie de comprendre pourquoi il y a ce sens commun. Ensuite la philosophie tente de surpasser ce constat afin d'aller puiser la vérité éternelle. On voit bien la différence entre l'opposition imposée par le mot "contre" (du sujet que nous traitons) et la matière que fournit réellement le sens commun. C'est donc grâce et non contre celui-ci que la philosophie s'épanouit et peut s'épanouir. Considérons que le sens commun soit quelque chose d'inexistant, c'est-à-dire qu'il n'y ait aucune vérité dite du monde sensible, celui de nos sentiments. [...]
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