Dissertation de philosophie portant sur le sujet : Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Cette question se pose à chaque homme, en effet le « je » a ici une valeur universelle. Il représente l'homme raisonnable en nous, celui-même qui est capable d'orienter sa réflexion sur un sujet comme celui-ci. Il se demande s'il a la charge, s'il est la cause de la totalité de ses comportements. Si être l'origine de nos comportements conscients semble évident, être celle de ceux dont nous ne sommes pas conscients l'est beaucoup moins.
[...] Sujet : Sommes nous responsables de ce dont nous n'avons pas conscience ? Depuis toujours, la conscience de nos actes que nous devrions avoir ne s'impose pas toujours à nous. En effet, plusieurs de nos comportements nous paraissent absurdes, et sont même niés par notre conscience. Dés lors une question s'impose à notre esprit : suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Cette question se pose à chaque homme, en effet le je a ici une valeur universelle. [...]
[...] Il en va de même pour les symptômes, les actes manqués quoi qu'il en soit, la conscience n'est ici en rien responsable de ces comportements. Nous avons vu que les liaisons conscience et inconscient sont mal définies. On peut néanmoins avancer l'hypothèse qu'une chose refoulée a bien du être présentée au moi pour être refoulée, même si elle semble a priori directement bloquée par les interdits du sur-moi intériorisés pendant la petite enfance. Il n'en demeure pas moins que cette action du moi sur une chose refoulée dans l'inconscient reste minime. [...]
[...] A partir du moment où l'influence du sur-moi s'affaiblit, le moi ne peut plus être tenu pour la cause des comportements qui en découlerait. Nous ne paraissons donc que très peu responsables de ce que notre inconscient nous pousse parfois à faire. Dés lors, même si la responsabilité de notre comportement inconscient ne semble pas pouvoir nous être imputée, on peut s'interroger : ces comportements dont nous ne sommes pas conscients ne font-ils pas au final partie de ce que nous sommes réellement ? [...]
[...] a du moins une influence sur l'inconscient. En effet, on peut supposer que toute chose présente dans l'inconscient a bien dû, quand elle s'est confrontée pour la première fois à nous, être considérée comme non désirable. Par les frustrations qu'une chose (souvenir, désir) provoque chez le moi et le refoulement qui s'en suit, on peut supposer que le moi n'est pas sans aucune influence sur l'inconscient. Ensuite nous verrons qu'à l'instant où désirs ou souvenirs sont refoulés, ils s'installent dans l'inconscient. [...]
[...] Elle présuppose effectivement que plusieurs composants entreraient en jeu dans la vie psychique, puisqu'une partie de nos comportements relèverait de la conscience et l'autre pas. C'est alors que les apports de la psychanalyse, une lutte entre deux forces. Ce combat met en scène ce je que Freud nomme le moi et ce dont nous n'avons pas conscience qui correspond à l'inconscient freudien. Le moi est alors une structure complexe mais organisée. Il est alors le résultat des conflits entre les forces inconscientes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture