Tous nos faits et gestes sont conditionnés depuis toujours par la loi. La loi est une relation permanente entre les choses. Elle règle notre quotidien et restreint nos actions. La conscience, dit le Vocabulaire de M. Lalande, c'est ?l'intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes?. La pensée commune serait plutôt orientée vers le fait que notre conscience est en accord avec la loi. D'ailleurs l'expression ?avoir bonne conscience? ne signifie-t-elle pas ?être dans la légalité? ?
Notre conscience régit nos actes en fonction de ce que nous pensons être bien, être juste. C'est le principe même de la conscience. De plus, la loi est faite pour faire régner la justice. Ainsi, selon la pensée commune, la conscience collective nous pousse à agir de façon juste et en toute légalité (...)
[...] Celui-ci a donc mené une révolution à des fins non personnelles qu'il pensait justes. Nous pouvons tout aussi bien parler de Gandhi, qui par principe, refuse le combat et désobéit par ce fait à la loi. Celui-ci, même étant dans l'illégalité, à agit en fonction de ce qu'était selon lui, la meilleure chose à faire, la conséquence de ses actes fut importante et a changé la vision de beaucoup de monde à ce propos. Par ce fait, la conscience collective a été changée, avec une augmentation des pacifistes. [...]
[...] Puis-je au nom de ma conscience désobéir à la loi ? Introduction Tous nos faits et gestes sont conditionnés depuis toujours par la loi. La loi est une relation permanente entre les choses. Elle règle notre quotidien et restreint nos actions. La conscience, dit le Vocabulaire de M. Lalande, c'est “l'intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes.”. La pensée commune serait plutôt orientée vers le fait que notre conscience est en accord avec la loi. D'ailleurs l'expression “avoir bonne conscience” ne signifie-t-elle pas “être dans la légalité”? [...]
[...] Comme le souligne Hobbes, Spinoza, Locke, et la plupart des philosophes du contrat, loi oblige les Hommes à vivre en paix. Une injustice marquée ne doit en aucun cas être maintenue sous prétexte d'être légale. Il est donc possible de désobéir à la loi au nom de notre conscience, sans oublier bien entendu le bien de tous mots. [...]
[...] Ainsi c'est notre conscience qui nous dicte si ce que l'on fait est bien ou mal, moral ou non. C'est la traduction de l'expression “avoir mauvaise conscience” : suis-je en accord avec ce que je pense être juste ? L'homme est le seul être vivant doté d'une conscience, cette conscience qui nous est propre nous pose à réfléchir sur des sujets tels que : dois-je faire?” “Quel est mon devoir?” où encore “Comment dois- je me conduire?” afin d'être toujours dans la légalité, tout en respectant des principes, des droits naturels. [...]
[...] II les différentes formes d'objections à la loi Selon Rousseau, l'état est un corps artificiel destiné à garantir la sécurité de tous, mais encore plus la sécurité de quelques-uns. Celle-ci ne refléterait en rien les besoins et les attentes des citoyens, et ne respecte pas non plus les droits de l'Homme. Cela dit, selon lui, cette loi servirait à la classe dominante, dirigeante, à garantir ses intérêts. Pour Bergson “conscience signifie choix”. Chez les individus, cette conscience se traduit par une réflexion. [...]
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