« La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître et à se reconnaître. » (Octavio Paz, extrait de A Propos de Lopez Velarde). Nous allons ainsi détailler les mots importants de la problématique qui nous a été posée. Tout d'abord la « conscience » n'est pas innée mais acquise avec le temps. C'est ce qui nous permet d'avoir un rapport de moi avec les autres. La conscience fait de nous des êtres pensants et qui agissent. Ensuite la connaissance (« connaître ») s'acquiert petit à petit avec les différentes situations que la vie nous offre. Le « je » désigne la singularité, le « je » nous différencie des objets, il apporte le concept d'être une personne à part entière c'est-à-dire un être humain reconnu par les autres et par la justice. La liberté (« libre ») est un sentiment de pouvoir agir selon notre volonté sans gène extérieure, sans contraintes.
Ces mots nous amène à nous demander si la liberté n'est-elle pas une illusion que l'on pense s'accorder ? N'est-elle pas qu'une idée ? Notre conscience nous fait-elle croire que nous sommes libres ou nous fait-elle réellement connaître que nous sommes libres ?
On abordera ainsi l'éveil de notre conscience, puis en quoi elle nous fait connaître que nous sommes libres. En deuxième, les faiblesses de cet aspect de la question au travers de la suffisance de notre conscience, puis en troisième partie en quoi notre conscience nous fait seulement croire que nous sommes libres.
(I. L'expérience de la conscience)
Nous ne naissons pas avec une conscience. Notre conscience n'est donc pas innée, elle vient au fur et à mesure : elle s'acquiert. Un bébé au début de sa vie ne se rend pas compte du monde autour de lui parce qu'il ne reconnaît pas ce qu'il connaît. Petit à petit il prend conscience des gens autour de lui mais il ne prend toujours pas conscience de lui-même. L'enfant prend conscience de lui au stade dit du miroir (...)
[...] Quand nous réfléchissons, nous doutons : la conscience n'est donc pas la connaissance. Je peux être conscient de mon ignorance : Socrate ne disait- il pas Je sais que je ne sais pas ? Je peux de même être conscient que je ne suis pas libre puisque nous doutons pour savoir si nous sommes libres ou pas. Le fait de douter est une forme de liberté. Descartes expliquait que Je suis quelque chose qui pense, qui doute, qui affirme et qui nie, qui réfléchit, qui imagine aussi et qui sent. [...]
[...] Si leur conscience leur fait croire qu'ils sont libres alors qu'ils ne le sont pas ? Il y a de nouveau une opposition avec la conscience individuelle et la conscience collective, laquelle a raison, laquelle a tort, nous ne le savons pas. Encore une fois on ne peut pas se fier à notre conscience individuelle. Le principe d'une erreur est justement de ne pas savoir que c'est une erreur ainsi si notre erreur est de penser que nous sommes libres, nous ne le savons pas. [...]
[...] La conscience fait de nous des êtres pensants et qui agissent. Ensuite la connaissance connaître s'acquiert petit à petit avec les différentes situations que la vie nous offre. Le je désigne la singularité, le je nous différencie des objets, il apporte le concept d'être une personne à part entière c'est-à-dire un être humain reconnu par les autres et par la justice. La liberté libre est un sentiment de pouvoir agir selon notre volonté sans gène extérieure, sans contraintes. Ces mots nous amène à nous demander si la liberté n'est-elle pas une illusion que l'on pense s'accorder ? [...]
[...] En fait, notre conscience semble principalement nous faire croire que nous sommes libres. Selon Bergson Ce qui caractérise la conscience c'est d'abord la mémoire : se souvenir de quelque chose c'est se rendre compte de quelque chose qui s'est passée. Pour avoir donc conscience d'être libre, il faudrait donc avoir déjà connu la liberté, or pouvons-nous réellement dire j'ai été libre un jour ? Et si nous avons pu le dire, était-ce une illusion ou la réalité ? La conscience collective nous amènerait sans doute à nous faire dire que c'était la réalité. [...]
[...] Notre conscience ne sert pas dans ce cas à nous faire connaître notre liberté. De plus la conscience collective influence notre conscience individuelle. Cette influence nous empêche de nous considérer comme libre et ne nous permet pas de dire aussi que notre conscience nous fait le connaître. Enfin, Claude Buffet disait Il y a des prisons qui ont des barreaux, de solides barreaux qu'on voit et qu'on peut scier. Et celles qui en ont d'invisibles qu'on ne peut saisir et secouer de rage, tandis que souriant on vous dit: "Mais vous êtes libres, la porte est ouverte, vous pouvez sortir . [...]
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