Le bonheur est l'état de complète satisfaction de tous les penchants humains. Il se distingue, par sa persistance dans le temps, du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier.
Le bonheur est un objet de recherche perpétuelle pour l'homme. D'après les morales eudémonistes, c'est-à-dire les morales qui font du bonheur le Souverain Bien, le bonheur est la fin de l'action humaine, L'Homme ne connaît de but suprême que celui d'accéder à ce bonheur. Vouloir le bonheur semble être un but universel (...)
[...] Le bonheur peut prendre différentes significations en fonction de la culture, du pays et du courant de pensée. Nous savons que chaque homme recherche le bonheur, que le bonheur est l'essence même de l'homme et que cette notion est inscrite en lui. Cependant, nous pouvons nous interroger sur le destinataire de ce bonheur Faut-il privilégier un bonheur collectif, ou bien rechercher son bonheur personnel ? Faut-il le bonheur ? Oui, mais pour qui ? En effet, se pose une nouvelle question: bonheur personnel ou collectif ? [...]
[...] Lorsqu'on recherche le bonheur de quelqu'un, il y a toujours le risque que l'on empiète sur le bonheur d'autrui. De même, cela vaut-il la peine de vouloir chercher le bonheur de personnes que nous ne connaissons pas et qui ne sauront, peut-être jamais, que nous les avons aidées? La question est alors d'ordre moral. Nous savons que le bonheur est littéralement dû au hasard et qu il n'est influencé, en rien, par la volonté. I1 semble alors que la recherche du bonheur d'autrui réside plus dans à entreprendre que dans le but à atteindre. [...]
[...] Chacun de nous conviendra que le bonheur collectif dans lequel chacun serait heureux correspondrait au Bien suprême. Cependant, le bonheur collectif est impossible à mettre en place en tenant compte des désirs de chacun. Cela mène obligatoirement à une uniformisation du bonheur qui supprime le caractère individuel du bonheur et entraîne des dérives totalitaires, comme le communiste. Selon Alain, dans Propos sur le bonheur, II est vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux Alain émet l'hypothèse que le bonheur des autres peut parfois passer par son propre bonheur. [...]
[...] Enfin, nous nous pencherons sur : peut-on vouloir le bonheur d'autrui ? Le bonheur est l'état de complète satisfaction de tous les penchants humains. Il se distingue, par sa persistance dans le temps, du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. Le bonheur est un objet de recherche perpétuelle pour l'homme. D'après les morales eudémonistes, c'est-à-dire les morales qui font du bonheur le Souverain Bien, le bonheur est la fin de l'action humaine, L'Homme ne connaît de but suprême que celui d'accéder à ce bonheur. [...]
[...] Malgré le caractère naturel de l'entreprise, essentielle même pourrait-on dire puisque il nous est apparu qu'il faisait parti de l'essence de l'homme que de vouloir le bonheur, nous nous trouvons confrontés à des problèmes d'ordre moral tels que le choix entre un bonheur commun et un bonheur égoïste mais aussi aux limites qui s'imposent à la recherche du bonheur. Nous ne pouvons donc clairement répondre à la question faut-il vouloir le bonheur ? car, enfin, ne devons-nous pas nous demander si le bonheur est quantifiable ? Combien de petites joies ou de plaisirs simples faut-il pour accéder au bonheur ? Ou bien le bonheur est-il plutôt un état ? Que faut-il alors pour l'atteindre ? [...]
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